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Invasion de graffitis sur le plateau

Les marchands en ont ras-le-bol de ces horreurs qui défigurent les devantures de leurs commerces. D’autant qu’avec les taxes élevées qu’ils paient et les loyers hors de prix, ils s’attendent à ce que les autorités fassent quelque chose. Or, plusieurs voix s’élèvent parmi eux, accusant les autorités de se traîner les pieds. Officiellement l’arrondissement offre gracieusement les services de récurage. Mais entre le moment où on appelle le service concerné et le moment où ils daignent se présenter, il peut s’écouler des semaines.

LA SDC LOCALE POINTE LES MARCHANDS

Le vice-président de la Société de développement de l’Avenue du Mont-Royal et commerçant lui-même, John Fogarty, tient un discours qui ne plaira pas à ses confrères commerçants. Il prétend que ces derniers ont eux aussi leur part de responsabilité : « Si le propriétaire ne les enlève pas, il est sujet à y en avoir un deuxième et un troisième. Les graffiteurs vont là où ils voient un laisser-aller. Si l’on n’en veut pas, il faut prendre ses responsabilités et les enlever ». Au chapitre du signalement de la présence de graffitis, il faut savoir que l’arrondissement a été interpelée 3000 fois pour la seule année 2013! On a déboursé 400  000$ du budget de nettoyage et d’entretien des bâtiments du domaine public. Ce qui exaspère les marchands qui n’en voient pas la fin, c’est qu’une fois enlevé, on voit en réapparaître un autre presque instantanément. Lorsqu’on prend sur le fait le graffiteur, il lui est infligé une amende salée. L’arrondissement a pu récolter 35 000$. Mais à la vue de la multitude de méfaits c’est trop peu, estiment les commerçants ciblés par les vandales.

PLATEAU -MONT-ROYAL