Mais il arrive qu’on exagère. Surtout sur le plan émotionnel. On aime faire part de nos problèmes, demander aux autres si on est à la hauteur et même faire pitié pour attirer la compassion.
Ce faisant, on leur soutire une telle proportion de leur énergie qu’on les vampirise. Ce temps qu’ils passent à nous écouter, à nous valider ou à nous encourager est du temps qu’on leur vole et qui nuit à leur propre accomplissement.
Nous volons leur temps et leur énergie, et ils le savent bien. Pas étonnant qu’ils développent du ressentiment à notre égard et qu’ils en viennent à nous couper peu à peu de leur réseau de réciprocité.
Vous reconnaissez-vous? Si vous exagérez, apprenez à tempérer votre besoin d’être validé ou écouté par les autres. À la rigueur, allez consulter. Un spécialiste vous aidera à faire la part des choses.
Rappelez-vous également que, consciemment ou non, les gens desquels vous soutirez de l’énergie s’attendent à ce que vous leur rendiez la pareille à l’occasion. Ne soyez pas égoïste. Soyez à l’affût de leurs besoins.
Apprenez également à exprimer vos besoins sans les transformer en ordres. Si les gens ont du temps, tant mieux. Sinon, ce n’est pas la fin du monde. Soyez respectueux de cette précieuse ressource qu’est le temps.
Bref, dans l’arène des échanges entre êtres humains, que ce soit au travail ou à la maison, soyez conscient de l’importance d’un bel équilibre. Donnez autant que vous recevez. Sachez être reconnaissant et évitez d’exiger.
Et si vous traversez une période difficile qui vous impose de demander plus que vous ne recevez, assurez-vous de démontrer votre gratitude. Ces cadeaux que sont l’écoute ou l’empathie ne coûtent peut-être rien en argent à ceux qui vous les offrent, mais ils demandent de l’énergie et des efforts. Ce n’est pas rien.