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Du bonheur cathodique : le gala artis

 
 

La soirée « glamour » et « people » du
Québec où on se pare de ses plus beaux atours et s’imagine pour un instant être
à Hollywood. 

 

PLUSIEURS MOMENTS FORTS DE LA SOIRÉE MÉRITENT MENTION :

  • L’émotion de Guylaine Tremblay qui remercie le
    public d’être encore présente dans le showbiz, s’inscrit dans la célébration
    collective de la culture québécoise, telle qu’elle s’exprime à la télévision.

  • L’humour de Guy Jodoin égaie tout le gratin
    artistique montréalais, réunit pour la reconnaissance des talents québécois qui
    font preuve de créativité, d’originalité et perce parfois à l’international à
    force de volonté, de passion du métier, et ce, avec si peu de moyens
    financiers.

  • Gino Chouinard de Salut, bonjour! Son éloquence
    et sa chaleur percent l’écran.

  • Éric Salvail accompagné de sa mère et les
    animateurs jeunes adolescents : une recette infaillible pour produire
    l’émotion souhaitée. 

Un système de vedettariat, à la québécoise, qui alimente le
rêve, la mode et les médias. Le rêve devient le fondement d’une industrie de
l’image trop souvent contrôlée de Hollywood. Le Gala Artis assume que nous
sommes francophones et américains. Bien sûr, les prix sont toujours attribués
aux bonnes personnes, car votés par le public, une sorte de démocratie directe
en somme.

Que de talents collectifs créant une agora dans notre
société éclatée, individualiste qui a tant besoin de lieux de rassemblements,
même virtuels et cathodiques.  La
télévision, nouvelle église, point de rassemblement en réponse à notre besoin
atavique de partager une expérience tribale, festive et collective. Comme une
famille élargie, qui se partage un bon pain chaud, autour d’un feu de camp
cathodique. C’est connu, la beauté, l’humour et la simplicité constituent les
éléments d’un excellent fonds de commerce. Longue vie aux talents TVA et au
Gala Artis.

 

Les soeurs Dufour-Lapointe