Son avocat plaidait que Guy Turcotte n’était pas en mesure de comprendre les conséquences de ses gestes.
La Cour d’appel a statué que la possibilité que ce soit plutôt son intoxication volontaire qui ait troublé son jugement, plutôt que ses troubles mentaux, avait été négligée dans le procès.
Guy Turcotte, qui contestait cette décision, voulait porter sa cause en Cour suprême. Mais en mars dernier, le plus haut tribunal du pays refusait d’entendre la cause.
Le 20 février 2009, Guy Turcotte avait admis avoir tué ses deux enfants, Olivier, 5 ans, et Anne-Sophie, 3 ans, et avoir tenté de se suicider. Il vivait alors une rupture avec la mère de ses enfants, survenue quelques semaines plus tôt.
Guy Turcotte a été remis en liberté en décembre 2012, moins d’un an et demi après le jugement, même si la Commission d’examen des troubles mentaux avait jugé qu’il représentait encore un risque. Il était incarcéré à l’Institut psychiatrique Philippe-Pinel.
Source: Radio-Canada