Or, selon le fils d’une des victimes décédées lors de la tragédie, la Corporation des thanatologues du Québec a non seulement manqué à sa promesse mais en plus, il a eu la désagréable surprise de recevoir une facture funéraire plutôt salée pour le service funèbre de sa mère, dont le corps n’a jamais été retrouvé. Il s’agit d’une version tout à fait contradictoire de celle fournie par l’entrepreneur en pompes funèbres dans une entrevue donnée à un quotidien montréalais, la semaine dernière.
Il appert, selon l’homme dont la famille aurait eu recours aux services de la maison funéraire Jacques & Fils, que le 16 mai dernier, sa sœur, qui aurait été désignée exécutrice testamentaire, aurait reçu un appel de la maison funéraire lui demandant de se présenter à leurs bureaux et se serait vue remettre une facture pour le service funéraire de sa mère, alors que celle-ci s’attendait plutôt à un règlement. Or, on lui aurait mentionné au même moment qu’elle devait désormais se tourner vers l’IVAC pour être indemnisée, puisqu’une enquête criminelle était en cours. Le montant de la facture s’élevait alors à 2 604$, incluant les taxes.
La surprise aurait été d’autant plus de taille pour le fils de la victime, qui collabore au règlement de la succession, lorsqu’il a constaté, à la lecture des documents, que des frais de transport totalisant 700$ avaient été facturés pour le transport de la dépouille mortelle de sa défunte mère entre l’institut médico-légal de Montréal et Lac-Mégantic, alors que le corps de celle-ci n’aurait jamais été retrouvé lors des fouilles. Il aurait également remarqué que des frais assumés par la Croix-Rouge, dont les frais encourus pour les cartes de remerciements, apparaissaient au relevé de compte remis à la famille.
Joint en entrevue à son domicile, l’homme s’est dit offusqué que des frais déjà assumé par un autre organisme aient été réclamés mais surtout, qu’un transport n’ayant jamais eu lieu ait été réclamé à la succession.
Il a été possible d’apprendre hier matin, de la part d’une préposée de l’IVAC, que le délai fixé pour une réclamation auprès de l’organisme est d’une année. Or, au moment d’écrire ces lignes, il ne resterait que huit jours aux familles des victimes pour réclamer une indemnité, ce qui laisse supposer que plusieurs d’entre elles devront assumer les frais d’obsèques elles-mêmes, étant donné la nécessité de fournir plusieurs documents en preuve, ainsi que la présence de jours fériés en cette période estivale.
CET ARTICLE EST VIRAL
UNE PROMESSE ROMPUE
FACTURE DE 60 00$ POUR LE THANATOLOGUE
SUPPORT DES THANATOLOGUES AUX GENS DE LAC-MÉGANTIC
DES SERVICES FUNÉRAIRES SANS FRAIS POUR LES FAMILLES…
LES PETITES CULOTTES DE “ SA MAJESTÉ ” LISE THIBAULT ARCHICOÛTEUSES…