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50 ans de musique quÉbÉcoise au musÉe…

On est parti du fait que les musiciens sont des porte-étendards des revendications sociales. Les organisateurs ont voulu illustrer ces transformations sociales à partir de chansons sélectionnées. Muni d’un audioguide, le visiteur effectue un trajet à travers différentes zones. La première est intitulée « L’insolence de la jeunesse », les autres portent les titres suivants : « « Rêver de mondes différents », « Chants des braves » « Vivre sa fantaisie »  « Les pas de géants » et « Hymnes ».

La directrice d’Ici Musique, Josée Bellemarre, qui est partenaire avec Sony musique, a pris soin de rappeler que les québécois aiment la chanson « parce que nous avons la chance d’avoir des interprètes, des compositeurs et des auteurs exceptionnels qui ont choisi de raconter autant les grands moments de notre vie collective que le quotidien de plusieurs générations ».

Près d’une centaine de chansons été triées sur le volet tant pour la qualité des textes proposés que pour les thèmes qu’elles véhiculent. Cette exposition s’inscrit très bien dans la mission du Musée McCord de valoriser l’histoire sociale de Montréal et d’aujourd’hui. Le soir du lancement du beau monde se trouvait sur place à commencer par une icône de la chanson québécoise, j’ai nommé Luc Plamondon. Présence remarquée car très rare, de Diane Juster. Le champagne a coulé à flots et on a été émerveillé par la présentation physique de l’aménagement des salles.

Outre les chansons, vous avez 200 objets évocateurs du monde de la chanson d’ici. Bref, une belle activité à inscrire pour qui veut tuer le temps avec intelligence et en toute nostalgie.

MUSÉE MCCORD