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Le croque-mort jacques & fils de mÉgantic refuse l’aide offerte…

L’entrepreneur de pompes funèbres déclarait avoir déboursé la somme de 60 000$ pour assumer les frais liés aux obsèques et que l’aide promise par la Corporation des thanatologues du Québec tardait à venir.  Or, LaMétropole.com a appris de la bouche de la directrice générale de la Corporation des thanatologues du Québec, Nathalie Samson, que la maison funéraire avait bel et bien reçu l’aide promise et plus est, que François Jacques aurait même refusé l’aide additionnelle qui lui avait été offerte.

On se rappelle que le 18 juillet 2013, la Corporation des thanatologues du Québec avait annoncé qu’elle contribuerait à réduire le fardeau financier des familles endeuillées par la tragédie ferroviaire en offrant une aide par le biais de biens et services funéraires gratuits.  « Il n’a toutefois jamais été question d’émettre un chèque ni aux familles, ni au centre funéraire Jacques & fils», a tenu à préciser Nathalie Samson, directrice générale de la Corporation des thanatologues du Québec, dans un entretien téléphonique accordé au Portail d’information  La Métropole.com

Selon la même source, pas moins de 35 000$ ont été fournis en biens et services par le biais de la Corporation notamment en services de transport de dépouilles mortelles et de crémations.  Une somme additionnelle de 5 100$ a également été remise à la famille Jacques, afin de faciliter la location de locaux temporaires puisque que la résidence funéraire avait subi des dommages importants lors de la tragédie. « Devant l’urgence de la situation, nous avons aussi offert gracieusement des civières à l’entrepreneur de pompes funèbres qui avait tout perdu. Nous avons également mobilisé des gens pour aider aux préparatifs funéraires» , a ajouté Nathalie Samson.

Des fournisseurs auraient de plus, gracieusement offert des urnes funéraires et des signets alors que la Croix-Rouge aurait versé des montants couvrant les frais de notaire pour le règlement des successions ainsi que pour les frais afférents tels que les vêtements et les repas.

Une aide additionnelle aurait été offerte par la Corporation des thanatologues du Québec consistant en du temps d’homme, une valeur estimée à plus ou moins 20 000$, une aide qui aurait considérablement allégé la facture, mais il s’avère que l’entrepreneur de pompes funèbres aurait refusé une telle aide prétextant l’urgence d’agir puisque les délais imposés par les expertises et analyses en provenance de l’Institut médico-légal de Montréal lui semblaient interminables. Il aurait préféré s’occuper lui-même des formalités afin que ses concitoyens puissent passer à autre chose.

Il semble donc que des incompréhensions au niveau des ententes aient eu lieu étant donné l’ampleur de la tragédie et l’état dans lequel se trouvaient les intervenants car selon Madame Samson, la situation était extrêmement difficile à vivre émotionnellement pour tous les intervenants qu’ils soient impliqués de près ou de loin dans la tragédie.  De plus, étant donné l’urgence de la situation, les ententes ont été faites verbalement.  « Une chose est sûre, la tragédie de Lac-Mégantic aura permis à la Corporation des thanatologues du Québec de mieux saisir l’ampleur d’une telle catastrophe et si une situation semblable devait se reproduire, on procéderait avec des ententes écrites pour éviter tout malentendu », ajoute Nathalie Samson.

JACQUES & FILS

CORPORATION DES THANATOLOGUES DU QUÉBEC

TOUT UN SQUELETTE DANS LE PLACARD À LAC-MÉGANTIC