Guylaine tremblay immortalisÉe au musÉe grÉvin

Afin de créer une dynamique constante, le Musée Grévin, ici comme à Paris, consacre dans la cire une personnalité publique, question d’attirer l’attention sur elle. Ainsi, dans l’établissement de la Ville Lumière, le chanteur Stromae est au nombre des nouvelles statues à visiter. Ici, la direction montréalaise a cru bon de rendre hommage à Guylaine Tremblay. Tout comme ce fut le cas pour le boxeur Georges St-Pierre, dernier Québécois en date à avoir eu ces honneurs, la réception de dévoilement pour Guylaine Tremblay a donné lieu à un cocktail somptueux arrosé au champagne tout le long, avec des canapés de chez Jérôme Ferrer, rien de moins.

La France sait recevoir. On est à mille lieux du petit coupon donnant droit à une bière, comme on voit si souvent dans les lancements de disques et qui font fuir les journalistes. Ç’a été une soirée brillante comme tout. C’était une classe de maître dans l’art de recevoir.

La lauréate célébrait justement ses cinquante-quatre ans le lendemain. Avec humour elle a dit, parlant de son double de cire: « Elle, elle va rester à 53 ans. Je viendrai la voir au fil des ans pour constater les dégâts ».

Tout le monde s’est bien amusé. Marc Laurendeau fait partie du comité qui désigne quelle personnalité aura le droit d’être statufiée. C’est lui qui a agit comme maître de cérémonie. Et je vous révèle peut-être un scoop, le prochain lauréat en cire sera Dany Laferrière.