La colline parlementaire est en émoi à Ottawa. Vers 10h ce matin, de nombreux coups de feu ont été tirés à l’intérieur et à proximité du Parlement semant la panique et un branle-bas de combat toujours en cours.
Les informations demeurent fragmentaires et confuses. Le centre-ville d’Ottawa reste bouclé par les forces policières, qui ont établi un large périmètre de sécurité.
Selon différentes sources, un militaire aurait été abattu au Monument commémoratif de guerre, situé tout près de l’édifice du Parlement. Ce soldat a été amené à l’hôpital par ambulance après que des manoeuvres de réanimation aient été faites sur lui. Son décès a été confirmé en début d’après-midi.
Le suspect, que des témoins décrivent comme étant un homme mince, aux cheveux bruns, portant un foulard de type arabe noir et blanc sur la tête, aurait tiré sur un des soldats qui font la garde honorifique devant ce monument.
L’homme armé d’un fusil de chasse aurait volé une voiture pour se rendre à l’édifice du Parlement, où il serait entré par la porte principale, sous la Tour de la paix, selon un témoin. De nombreux coups de feu ont été entendus, jusqu’à une cinquantaine. Des personnes présentes à l’intérieur ont entendu des policiers évoquer un deuxième tireur.
Un tireur abattu, deux blessés
Le sergent d’armes du Parlement, Kevin Vickers, a confirmé qu’un des tireurs a été abattu. Une information relayée sur Twitter. «L’homme armé du Parlement a été abattu et tué», a rapporté le conservateur Bernard Trottier peu après 10h30. «Le tireur a été atteint par le Sergent d’armes [Kevin Vickers]», a-t-il ajouté. Haut fonctionnaire de la Chambre, le sergent d’armes est le chef de la sécurité de la Cité parlementaire canadienne.
«Des coups de feu tirés aux Communes. Le tireur solitaire est décédé», a aussi soutenu le conservateur Bob Zimmer. Même écho de la part d’Elisabeth May, chef du Parti vert. «Le tireur aurait été abattu dans l’édifice du Centre. De nombreux coups de feu tirés.»
Selon des informations, le tireur serait encore en cavale dans le Parlement, voire à l’extérieur.
La fusillade aurait aussi fait deux blessés, selon Postmedia. Possiblement des agents de sécurité. Un autre journaliste parlementaire rapportait sur Twitter une blessure par balle à la jambe d’un agent de sécurité.
L’hôpital Civic d’Ottawa a confirmé à CBC News vers 12h20 que deux victimes étaient en route vers l’établissement — l’une d’elle blessée par balle. Toutes deux ne seraient pas en danger de mort. Une troisième y aurait été dépêchée, selon un journaliste du Toronto Star.
Sur Twitter, l’attaché politique libéral Stuart Barnable affirme qu’il a vu un suspect «de 5 pieds dix, obèse» sortir de sa voiture avec une arme longue pour foncer vers le parlement. Il portait un manteau noir, et il avait recouvert son visage d’un foulard. La voiture du suspect, une Toyota Corolla sans plaques d’immatriculation, est inspectée par les policiers.
La situation demeure extrêmement tendue. La néodémocrate Peggy Nash a indiqué être barricadée «du côté du Sénat. [Les autorités] disent que ce n’est pas sécuritaire encore.» Plus tôt, elle avait indiqué avoir entendu «tellement de coups de feu. C’est vraiment effrayant». Son collègue Nathan Cullen a indiqué avoir entendu «dix coups de feu à l’extérieur de la salle du caucus».
Plusieurs journalistes se trouvaient tout près de la scène de crime dans les secondes précédant les événements. Les policiers ont fait se coucher par terre les gens qui circulaient devant l’édifice du centre, dont deux journalistes du Devoir. D’autres journalistes ont été évacués par des fenêtres.
Le député de la Haute-Gaspésie-Mitis-Matane-Matapédia, Jean-François Fortin, a été témoin des terribles événements sur la colline parlementaire.
Alors qu’il se dirigeait en matinée peu avant 10 heures à ses bureaux qui sont situés dans le bâtiment de la Confédération, à trois minutes de marche du Parlement, «j’ai entendu des bruits qui s’apparentaient à des travaux qui avaient cours sur la colline parlementaire, mais rapidement on a vu des gens courir et des policiers accourir. Peu après, les sirènes ont envahi les édifices et on a vu 30 ou 40 auto-patrouilles», se rappelle l’ex-député bloquiste, qui vient de lancer son parti politique Forces et Démocratie, que nous avons joint à ses bureaux au moment de son confinement.
«J’ai entendu une douzaine de coups de feu avant de me rendre à mon bureau. Et dès lors, on a eu l’information que nous allions être sécurisés [lui et deux personnes de son personnel politique]. Nous avons fermé à clé notre bureau et on nous a dit d’éviter les fenêtres. Puis on nous a dit de ne pas bouger jusqu’à nouvel ordre.»
Avez-vous craint pour votre vie? «Non. Mais vous savez, on n’a pas le temps d’y réfléchir sur le coup. Une fois que j’ai entendu les coups de feu, je me suis directement dirigé à mon bureau. On est fébrile dans ces moments-là. Et je l’étais surtout quand on apprend qu’on est situé dans un périmètre de sécurité qui est visé par des gens qui font de tels actes. Et puis le niveau d’inquiétude augmente quand on manque d’information. Ce sont des moments forts pénibles.»
La colline parlementaire est en émoi à Ottawa. Vers 10h ce matin, de nombreux coups de feu ont été tirés à l’intérieur et à proximité du Parlement semant la panique et un branle-bas de combat toujours en cours. Les informations demeurent fragmentaires et confuses. Le centre-ville d’Ottawa reste bouclé par les forces policières, qui ont établi un large périmètre de sécurité.
Selon différentes sources, un militaire aurait été abattu au Monument commémoratif de guerre, situé tout près de l’édifice du Parlement. Ce soldat a été amené à l’hôpital par ambulance après que des manoeuvres de réanimation aient été faites sur lui. Son décès a été confirmé en début d’après-midi.
Le suspect, que des témoins décrivent comme étant un homme mince, aux cheveux bruns, portant un foulard de type arabe noir et blanc sur la tête, aurait tiré sur un des soldats qui font la garde honorifique devant ce monument.
L’homme armé d’un fusil de chasse aurait volé une voiture pour se rendre à l’édifice du Parlement, où il serait entré par la porte principale, sous la Tour de la paix, selon un témoin. De nombreux coups de feu ont été entendus, jusqu’à une cinquantaine. Des personnes présentes à l’intérieur ont entendu des policiers évoquer un deuxième tireur.
UN TIREUR ABATTU, DEUX BLESSÉS
Le sergent d’armes du Parlement, Kevin Vickers, a confirmé qu’un des tireurs a été abattu. Une information relayée sur Twitter. «L’homme armé du Parlement a été abattu et tué», a rapporté le conservateur Bernard Trottier peu après 10h30. «Le tireur a été atteint par le Sergent d’armes [Kevin Vickers]», a-t-il ajouté. Haut fonctionnaire de la Chambre, le sergent d’armes est le chef de la sécurité de la Cité parlementaire canadienne.
«Des coups de feu tirés aux Communes. Le tireur solitaire est décédé», a aussi soutenu le conservateur Bob Zimmer. Même écho de la part d’Elisabeth May, chef du Parti vert. «Le tireur aurait été abattu dans l’édifice du Centre. De nombreux coups de feu tirés.»
Selon des informations, le tireur serait encore en cavale dans le Parlement, voire à l’extérieur.
La fusillade aurait aussi fait deux blessés, selon Postmedia. Possiblement des agents de sécurité. Un autre journaliste parlementaire rapportait sur Twitter une blessure par balle à la jambe d’un agent de sécurité.
L’hôpital Civic d’Ottawa a confirmé à CBC News vers 12h20 que deux victimes étaient en route vers l’établissement — l’une d’elle blessée par balle. Toutes deux ne seraient pas en danger de mort. Une troisième y aurait été dépêchée, selon un journaliste du Toronto Star.
Sur Twitter, l’attaché politique libéral Stuart Barnable affirme qu’il a vu un suspect «de 5 pieds dix, obèse» sortir de sa voiture avec une arme longue pour foncer vers le parlement. Il portait un manteau noir, et il avait recouvert son visage d’un foulard. La voiture du suspect, une Toyota Corolla sans plaques d’immatriculation, est inspectée par les policiers.
La situation demeure extrêmement tendue. La néodémocrate Peggy Nash a indiqué être barricadée «du côté du Sénat. [Les autorités] disent que ce n’est pas sécuritaire encore.» Plus tôt, elle avait indiqué avoir entendu «tellement de coups de feu. C’est vraiment effrayant». Son collègue Nathan Cullen a indiqué avoir entendu «dix coups de feu à l’extérieur de la salle du caucus».
Plusieurs journalistes se trouvaient tout près de la scène de crime dans les secondes précédant les événements. Les policiers ont fait se coucher par terre les gens qui circulaient devant l’édifice du centre, dont deux journalistes du Devoir. D’autres journalistes ont été évacués par des fenêtres.
Le député de la Haute-Gaspésie-Mitis-Matane-Matapédia, Jean-François Fortin, a été témoin des terribles événements sur la colline parlementaire.
Alors qu’il se dirigeait en matinée peu avant 10 heures à ses bureaux qui sont situés dans le bâtiment de la Confédération, à trois minutes de marche du Parlement, «j’ai entendu des bruits qui s’apparentaient à des travaux qui avaient cours sur la colline parlementaire, mais rapidement on a vu des gens courir et des policiers accourir. Peu après, les sirènes ont envahi les édifices et on a vu 30 ou 40 auto-patrouilles», se rappelle l’ex-député bloquiste, qui vient de lancer son parti politique Forces et Démocratie, que nous avons joint à ses bureaux au moment de son confinement.
«J’ai entendu une douzaine de coups de feu avant de me rendre à mon bureau. Et dès lors, on a eu l’information que nous allions être sécurisés [lui et deux personnes de son personnel politique]. Nous avons fermé à clé notre bureau et on nous a dit d’éviter les fenêtres. Puis on nous a dit de ne pas bouger jusqu’à nouvel ordre.»
Avez-vous craint pour votre vie? «Non. Mais vous savez, on n’a pas le temps d’y réfléchir sur le coup. Une fois que j’ai entendu les coups de feu, je me suis directement dirigé à mon bureau. On est fébrile dans ces moments-là. Et je l’étais surtout quand on apprend qu’on est situé dans un périmètre de sécurité qui est visé par des gens qui font de tels actes. Et puis le niveau d’inquiétude augmente quand on manque d’information. Ce sont des moments forts pénibles.»