LA CORRUPTION À MONTRÉAL 1940-1954
Si la Commission Charbonneau vous a passionné, attendez de lire Nettoyer Montréal de l’historien Mathieu Lapointe aux éditions Septentrion. Qui est allé ressasser les archives entourant les campagnes de moralité publique de 1940-1954. Contrairement à ce qui s’est passé sous l’administration du maire aveugle Gérald Tremblay, durant ces années ce ne sont pas les contrats de construction qui faisaient le pain et le beurre de la mafia montréalaise, mais surtout le jeu et la prostitution. Et un peu de drogue à l’horizon. Pour un chef de police corrompu, vous en aviez d’autres qui fermaient les yeux sur les combines en dessous. On apprend que Montréal en 1940 a fait faillite. Et que Maurice Duplessis auprès de qui on s’inquiétait de l’immoralité régnante à Montréal, a répondu ceci qu’à Montréal on n’était tout de même pas comme à New York où on trouvait des bars de fifis! Ce livre est une mine de renseignements. Avec des illustrations impayables tirées des riches archives de la Ville de Montréal. Ah, oui, la moralité avait une frousse terrible des maladies vénériennes d’où des campagnes Monsieur propre tournant à l’obsession avec l’appui du clergé bien sûr.
Si la Commission Charbonneau vous a passionné, attendez de lire Nettoyer Montréal de l’historien Mathieu Lapointe aux éditions Septentrion. Qui est allé ressasser les archives entourant les campagnes de moralité publique de 1940-1954. Contrairement à ce qui s’est passé sous l’administration du maire aveugle Gérald Tremblay, durant ces années ce ne sont pas les contrats de construction qui faisaient le pain et le beurre de la mafia montréalaise, mais surtout le jeu et la prostitution.
Et un peu de drogue à l’horizon. Pour un chef de police corrompu, vous en aviez d’autres qui fermaient les yeux sur les combines en dessous. On apprend que Montréal en 1940 a fait faillite. Et que Maurice Duplessis auprès de qui on s’inquiétait de l’immoralité régnante à Montréal, a répondu ceci qu’à Montréal on n’était tout de même pas comme à New York où on trouvait des bars de fifis! Ce livre est une mine de renseignements. Avec des illustrations impayables tirées des riches archives de la Ville de Montréal. Ah, oui, la moralité avait une frousse terrible des maladies vénériennes d’où des campagnes Monsieur propre tournant à l’obsession avec l’appui du clergé bien sûr.
