Commençons par La vie sur Mars de Marie-Sissi Labrèche. L’auteure du populaire roman Borderline,
demeure avec ce quatrième roman dans son champ, les histoires intimes de
famille. C’est la reine incontestée des squelettes dans le placard. Ici nous
faisons un grand saut en avant dans le temps, en 2035. Un montréalais Neil,
doit se rendre en France, plus précisément en Lorraine car on a fait la
découverte du corps de sa maman, Fédora, dans la maison ancestrale.
C’est un
gros coup pour le fils qui fait son devoir filial en allant là bas. Il ne sera
pas au bout de ses surprises, car la défunte a eu le temps de laisser un
manuscrit qui va lever le voile sur la personnalité de son père, présentement
en mission sur Mars comme astronaute. Lui aussi a ses petits secrets. Bon ? Et
comment donc ce roman qui fait la démonstration qu,on a tous un petit quelque
chose à cacher.
Puis de Linda Spalding,
« L’acquisition ». C’est l’acquisition d’un quaker qui quitte sa
communauté qui quitte sa Pennsylvanie car rejeté par sa communauté juste après
le décès de son épouse et son remariage avec une méthodiste qui se trouvait à
être la domestique du foyer familial. Ils vont aller s’établir en Virginie, le
pays phare de l’esclavage dans le sud. Et effectivement ils vont s’en procurer
un prénommé Onésimus. Ce qui sera dès lors le point de départ de bien des
problèmes. L’auteure fait le portrait du XVIIIème siècle américain où
l’esclavage vient gangrener les rapports humains. C’est aussi fort qu’Autant en
emporte le vent, rien de moins.
Puis du côté théâtre, le texte
de Peroxyde de Simon Boulerice. Un texte réaliste écrivant les turpitudes d’une
femme désoeuvrée car mal mariée à un culturiste qui ne la regarde qu’à peine.
Pour chasser son ennui et se rendre attrayante, elle colore ses cheveux de
façon ahurissante. A côté de ça le coloriste lui, est l’amant d’un homme marié
et culturiste. Vous voyez le genre ? Il y a du Michel Tremblay dans ce
néoréalisme à la sauce bien de chez nous.