Avant d’avoir été porté au petit écran sous le titre des Belles Histoires des Pays d’En-Haut, le personnage de Séraphin a d’abord été en littérature ce grand classique populaire de Claude-Henri Grignon dont les Éditions Québec-Amérique nous ont donné les deux premiers tomes. Voici le troisième et dernier ave un épilogue, un inédit de Pierre Grignon intitulé L’Ultime Pénitence.
Ceux qui ont vu les émissions à la télévision ont pu apprécier les dialogues savoureux de tous les personnages. C’était le créateur qui scénarisait et mettait en bouche ces répliques qui sont passé à l’Histoire, comme de grands moments de télévision. Eh bien à la lecture de la version romancée, on retrouvera cette couleur si particulière. Grignon c’est notre Balzac qui, mieux que quiconque au Québec, a pu montrer de quoi pouvait être la nature exacte de l’homme. Et que dire de son avare de Séraphin. Du bonbon.
