Si on veut résumer très vite le tome 3 des Bâtisseurs de Paul Almond chez Québec-Amérique, on pourrait écrire « Il était une fois un fils d’agriculteur de Gaspésie, attiré par les sirènes de la ville, en l’occurrence Montréal. » Mais l’adaptation pour l’exilé ne se fera pas sur un claquement de doigts. Il y a d’abord ce périple de mille kilomètres de l’est du Québec jusqu’à Montréal, qu’il fera à pied.
Vous pouvez imaginer ce qu’il va devoir endurer, le pauvre héros. Mais sa vaillance n’a pas de bornes. Pour ça vous aimerez l’intrépidité de Jim Alford. Puis qu’arrivera t-il de la ferme paternelle, une fois le fiston sous d’autres cieux? Vous ne pourrez pas vous détacher du livre si vous vous risquez à commencer, ne serait-ce que la première ligne. Comme pour paraphraser un slogan contre le tabagisme, le danger s’accroît avec sa lecture. Danger de plaisir durable, ça s’entend.