les émissions augmentent (…) de près de 3% par an », a déploré M. Reeves, président de l’ONG Humanité et biodiversité.
« Nous avons un problème très grave d’érosion de la biodiversité », a également pointé l’astrophysicien, très mobilisé sur cette question de longue date.
« La biodiversité, ce n’est pas seulement le tigre du Bengale », a-t-il expliqué. Ce sont « les cadeaux de la nature comme les insectes qui pollinisent les plantes, les vers de terre qui fertilisent les sols », a-t-il dit mais « nous voyons ce capital être détruit régulièrement ».
« Il y a aussi des efforts de restauration de la planète en grand nombre », a aussi souligné le scientifique pour qui « il faut avoir une attitude plus dynamique et plus combative car nous sommes en danger ».
« Il s’agit d’être déterminé dans la lutte pour sauver la planète, pour sauver notre présence », a-t-il ajouté en citant comme mauvaise exemple « les grandes métropoles chinoises de 30 millions d’habitants (?) où les petits Chinois de ces villes ne savent pas que le ciel est bleu ».
Source: AFP
HUBERT REEVES