Tout au long de la lecture, certains personnages risquent de vous faire enrager ou encore grincer des dents plusieurs fois au regard des décisions qu’ils prendront. L’humain dans ce qu’il a de plus vil, mais aussi de plus égocentrique. Le rythme est bon, et la fin du récit vous amène au deuxième tome de la série.
Claudia Bernard est en panne d’inspiration pour ses romans. C’est pourquoi elle choisit de s’isoler pendant deux semaines sur l’île du Passant. Le propriétaire de l’endroit, Réal Crevier doit cependant modifier ses plans. Claudia se voit donc dans l’obligation de trouver un autre lieu d’hébergement. Elle fait alors appel à Carl Lévesque, un homme très sympathique qui tombe sous son charme.
Toutefois, le petit village « Du Vallon » n’est pas si paisible qu’il y parait, car des disparitions surviennent, des meurtres horribles se produisent, des cadavres sont découverts dans des boîtes de métal tout au fond du fleuve. De plus, l’enquête pour résoudre l’affaire n’avance pas vraiment, sans parler du fait que plus d’un habitant du coin est suspect.
Bien malgré elle, Claudia se retrouvera au cœur de cette intrigue. Elle devra alors faire des choix…
VOICI UN EXTRAIT
Le prédateur du fleuve : Le marinier, Pierre Cusson, Éditions Pratiko, 2014
« Un silence pesant s’enchaîne aux dernières paroles de la malheureuse puis, tout à coup, un rire démoniaque le rompt et s’élève dans la nuit comme une menace. Un rire qui glace le sang. Un rire qui propulse du même coup un mauvais présage pour le laisser planer tout autour de l’embarcation jusqu’à ce qu’il s’infiltre dans chacun des pores de la peau de Jacinthe. »
Bonne lecture!
Il est à noter que le tome 2 est déjà disponible « Le prédateur du fleuve : L’artiste ».