PROGRAMME :
Joseph Haydn — Trio Hoboken XV/27 (1797)
Wolfgang Amadeus Mozart — Trio K. 542 (1788)
Ludwig van Beethoven — Trio en si bémol majeur, op. 97 « à l’Archiduc » (1811)
Mannheim fut, au XVIIIe siècle, un centre musical rayonnant et son orchestre était considéré comme le meilleur en Europe. Par leurs esprits innovateurs, les musiciens de Mannheim ont recherché ce qui fera la qualité particulière du classicisme viennois : un équilibre entre la forme et l’expression. C’est surtout dans les œuvres de Haydn, Beethoven et Mozart que cet idéal sera atteint.
Haydn est considéré comme le père spirituel du trio à clavier, non parce qu’il était le premier à explorer le genre, mais parce que grâce à lui le trio avec piano s’est vu transformé en véritable forme de musique de chambre dotée d’un captivant discours à trois voix. C’est Mozart qui a sorti le trio avec piano hors de son contexte domestique pour le mener vers la salle de concert, lui apportant une profonde pensée musicale. Son Trio K. 542, écrit à l’été de 1788, témoigne de sa période d’extraordinaire productivité.
De tous les chefs-d’œuvre de musique de chambre écrits par Beethoven durant les années 1808 à 1812, le plus noble et le plus spacieux est assurément le Trio « à l’Archiduc », dédié à l’Archiduc Rodolphe d’Autriche, également musicien et l’un des principaux mécènes de Beethoven. Cette œuvre nous fait voyager dans un paysage musical aussi profond que coloré.
LE TRIO FOBONACCI
Dès son entrée sur la scène musicale en 1998, la presse québécoise dit du Trio Fibonacci que lorsqu’on les entend, on entre dans le domaine du miracle (Le Devoir). Le Trio, quant à lui, est entré dans le domaine de la rigueur et de l’étude auprès des plus grands maîtres, tels Menahem Pressler (Beaux Arts Trio) et le Quatuor Alban Berg. Le Trio Fibonacci mène une brillante carrière internationale, des tournées l’ayant mené en Argentine, au Brésil, au Chili, en Chine, au Japon, aux États-Unis ainsi que dans plusieurs pays d’Europe et en Afrique du Sud.
« Le Trio Fibonacci, c’est de la fougue, de la douceur, du romantisme tant que vous en voulez. Époustouflant! » – Martin Prévost, pieuvre.ca, décembre 2013
LA FUSÉE DE MANNHEIM
Mercredi 25 février 2015 à 19 h 30 – Chapelle historique du Bon-Pasteur
100, rue Sherbrooke Est, Montréal [Métro Sherbrooke]
BILLETS en vente à la porte le soir du concert et sur accesculture.com
20 $ (régulier), 15 $ (ainés), 10 $ (étudiants)
Informations sur le concert : 438-380-8627