Malgré l’intrusion évidente que ce site fait dans la vie privée des victimes qui s’y retrouvent, plus de 350 000 visites sont répertoriées quotidiennement.
Après avoir entendu la nouvelle, la mère de Laws, Charlotte Laws, a lancé un message d’alerte sur son compte Twitter afin que les autres potentielles victimes puissent être avisées et qu’elles se manifestent afin de dénoncer les agissements de Moore.
Ce n’est qu’en avril 2012 que le site fut finalement désactivé, alors qu’il fut acquis de manière « anonyme » par le site Internet « Bullyville », groupe de militants dénonçant la cyberintimidation.
Bien qu’il purge une peine d’emprisonnement d’une durée de sept (7) ans, parmi ses conditions de libération, Hunter Moore se voit dans l’obligation de n’utiliser un ordinateur qu’en présence d’un agent autorisé et de ne pas entrer en contact avec les victimes dont les témoignages ont servi de preuve afin de l’inculper.
Il est bien dommage, et même triste, de constater que les personnes qui ont participé à la popularité de ce site ne semblent pas connaître la panoplie de services d’aide et d’accompagnement qui sont offerts à toute personne en détresse. Il n’est ni sain, ni utile, de trainer la dignité de l’être qu’on a un jour chéri dans la boue, en croyant que cela contribuerait, même de manière minime, à accélérer le processus de guérison de notre cœur meurtri.
Il s’agit d’un crime immonde et lâche que de trahir la confiance que notre amour a un jour placé en nous. Toute peine est dure à vivre. Seuls le temps et l’introspection peuvent nous aider à vivre avec la douleur qui elle, finira par s’estomper.
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