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Éden sur la riviera mexicaine

Les Québécois sont de grands voyageurs sous l’éternel. Le besoin des grands espaces et du déplacement fait partie de notre héritage de coureurs des bois. Pas étonnant que ces deux caractéristiques ont favorisé l’essor des « Snow Birds ».  Les Québécois fuient leur réalité en se déplaçant en masse, comme des oiseaux migrateurs, vers le Sud, chaque hiver. Chacun selon ses moyens financiers et ses goûts: les roulottes et les condominiums en Floride, Cuba, la République dominicaine et, bien sûr, le Mexique.

Air Transat a su comprendre et répondre à ce besoin. Cette compagnie offre un ensemble de vols directs à prix abordable pour ces destinations. Les destinations mexicaines, notamment, sont devenues très populaires : Cancún, bien sûr, sur la côte Est, mais aussi, de plus en plus, Puerto Vallarta, sur la côte Ouest, où s’étire la Riviera Nayarit, sur la magnifique Baie de Banderas.  La Baie de Banderas fait plus de 100 kilomètres sur l’Océan pacifique. En son centre, Puerto Vallarta et sa célèbre promenade, le Malecon, et aussi des centres de villégiature de prestige, tout confort comme le Royal Decameron à Bucerias, Nayarit, situé à 30 kilomètres de Puerto Vallarta. Feu le sénateur Pietro Rizzuto a d’ailleurs été un pionnier, dès 1984, dans le développement du Nuevo Nayarit par la construction du Marival un ensemble de 354 condominium hôtel tout-inclus. Son fils Alfonso gère aujourd’hui cet ensemble prestigieux.

Géré par Oscar Gonzalez, le Royal Decameron offre 620 chambres sur un terrain de 17 acres avec 300 mètres sur la splendide plage de sable doré de la Baie de Banderas.* Ce quatre étoiles offre tout ce qu’on souhaite d’un tout inclus de grande qualité: cinq restaurants, dont le Piccolo qui offre des mets raffinés: le Carpaccio de Pulpo y Kalamata et le Tour Méditerranéen, six piscines, de nombreux bars, des spectacles le soir, le tennis avec Oscar Rivera un excellent professeur, un service de massage dont celui au chocolat, le Temazcal et une excellente salle à manger pour les trois repas du jour. Le tout inclus est très populaire, car il recrée l’illusion d’une sorte de paradis terrestre dégagé des préoccupations quotidiennes. Vivre en maillot de bain, sous un climat tropical, sans porte-monnaie et occupé seulement de loisirs et de plaisirs.  Voilà une bonne définition du paradis sur terre qui est devenu un excellent commerce pour les hôteliers, les agences de voyages et les compagnies d’aviation. Comment résister à l’irrésistible? Comme disait Oscar Wilde: « Je résiste à tout, sauf à la tentation. » 

Facile de prédire que le phénomène de la migration vers le Sud des Québécois ne fera que s’accentuer. La possibilité de passer de -25 °C, à + 30 °C, en six heures d’un vol direct de Montréal à Puerto Vallarta, par exemple, ne pourra convaincre que les ascètes, et encore! À l’impossible, nul n’est tenu.

Voltaire avait tort, la Nouvelle-France vaut plus que « … quelques arpents de neige »** et prenons notre revanche à la suite au mauvais tour de Napoléon, de vendre pour 15 M$ la colonie française de la Louisiane en 1803.*** Voici ma suggestion au gouvernement du Canada, en mal de projets phares pour le 150e anniversaire de la Confédération: acheter une île dans le Pacifique pour les vacances des Canadiens. Le soleil est sûrement, à long terme, un meilleur investissement que l’or noir!


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* Vidéo promotionnelle ci-dessous
** Voltaire dans Candide en référence à la valeur économique de la Nouvelle-France.
*** Cet immense territoire est aujourd’hui équivalent à 22% de l’ensemble du territoire des États-Unis. Le prix de vente de 15 M$ correspond à 3 cents l’acre!

Pour une semaine de grâce
Au ROYAL DECAMERON
Nayarit, Bucerias (Mexique)

Par Air Transat
Vols directs fréquents de Montréa

ALAIN CLAVET