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L’ex-premier ministre du quÉbec bernard landry fÉlicite marcel brouillard

Marcel vient de publier une
brique de 324 pages dans laquelle il narre le chemin parcouru depuis son
enfance et sa rencontre de diverses personnalités qui ont façonné sa
vie et influencé sa carrière de multiples façons.

Conférencier,
animateur, écrivain, ancien directeur des Publications Québecor,
directeur de divers périodiques, lui qui en a fondé plusieurs, il fut en
outre chroniqueur à Télé-Métropole, directeur des communications pour
les Jeux olympiques d’été de 1976 et a même oeuvré à titre de conseiller
à la direction des communications au ministère du Conseil exécutif du
gouvernement du Québec et à la Société de développement industriel du
Québec.

Ce diable d’homme ne souffre aucun répit. Au fil des ans,
il publie livre sur livre. Cette fois, dans «Ces gens ont changé ma
vie», aux Éditions Vaudreuil, il choisit de se raconter à travers les
personnalités qui ont marqué son parcours.


Photo : Pierre Y Pelletier

Ainsi, le chanoine
Lionel-Groulx pour lequel il se fit servant de messe, Félix Leclerc qui
fut son voisin durant vingt ans à Vaudreuil et qui deviendra son mentor,
Pierre Péladeau pour lequel il dirigera diverses publications, dont
Nouvelles Illustrées, le chanteur de charme Fernand Robidoux, qui
faisait rayonner la chansonnette française, Paul-Gérin Lajoie, un de nos
plus grands hommes politiques, Robert-Lionel Séguin, un historien
d’influence, André Lejeune, le premier rockeur québécois, Sylvie Jasmin
dont il fut l’imprésario et bien d’autres, dont le comédien de grande
réputation Guy Godin.

Revenons à M. Landry.

«Allô… C’est
Bernard Landry. J’ai terminé votre livre et pas un chapitre qui me
laissait indifférent. Je salue votre contribution énorme à la nation
québécoise. À la première occasion, je vais parler de votre livre.»

Pas
le dernier venu que Bernard Landry, ex-premier ministre, Grand officier
de l’Ordre national du Québec, Commandeur de la Légion d’Honneur et
Grand-Croix de l’Ordre de la Pléiade.

Marcel a consacré sa vie à
la promotion de la culture et surtout, de la langue française dont il
est un ardent défenseur. Comme par hasard, ce même samedi soir, il
téléphone à Mario Beaulieu, chef du Bloc québécois.

«J’ai reçu un
téléphone de Bernard Landry. Il m’a parlé de votre contribution
exceptionnelle à la défense de la langue française. J’aurais dû vous
faire le même appel. Je ne suis pas surpris que vous soyez devenu
Chevalier de l’Ordre de la Pléiade par l’Assemblée parlementaire de la
Francophonie, en 2006.»

Marcel n’en revenait pas, lui qui vient
de léguer ses archives au Centre d’histoire La Presqu’Île de
Vaudreuil-Soulanges, sis dans les murs du Musée régional de
Vaudreuil-Soulanges.

La Presqu’Île, justement un hebdomadaire
qu’il a fondé, à Vaudreuil-Soulanges, et qui a été publié durant plus
d’une décennie. Dans ce même comté, Marcel faisait alors campagne pour
l’Union nationale, et combattait Paul-Gérin Lajoie, qui fut le premier
homme politique québécois à devenir ministre de l’Éducation au Québec.

«Maurice
Duplessis avait dit que jamais il n’y aurait un tel ministère. Paul
Gérin-Lajoie fut un grand ministre de l’équipe libérale du tonnerre de
Jean Lesage. M. Lajoie est depuis devenu un ami. Il m’a beaucoup
influencé, lui aussi. Mais à l’époque, j’en fus un farouche adversaire,
déclare Marcel en riant, lui qui militait pour Loyola Schmidt, qui fut
député de l’Union nationale, le parti qui prônait l’autonomie
provinciale. Le Parti québécois devait voir le jour bien plus tard.

Marcel
est devenu depuis un ardent défenseur, non seulement de l’autonomie,
mais de l’indépendance du Québec. Quoi de plus normal pour un écrivain
de sa trempe, fier de ses racines et plus convaincu que jamais de
l’importance de la défense de la langue française.»

MARCEL BROUILLARD

ÉDITIONS VAUDREUIL INC.