La blague fut de courte durée et c’est à leur grand désarroi que les employés ont compris que les mesures visant à améliorer la conciliation travail-famille qu’on venait de leur présenter ne seraient jamais implantées. Selon ce que l’on peut lire sur le blog Above the Law, les juristes qui ont mordu à l’hameçon auraient démontré beaucoup d’enthousiasme à l’idée de voir de telles démarches être entreprises, particulièrement dans le contexte où des changements similaires se seraient récemment vus en Europe.
Inutile de mentionner que la blague n’a pas fait l’unanimité et que les employés n’ont pas apprécié qu’on ridiculise un aspect de leur travail qui, disons-le, est très sensible dans le milieu juridique. Ensevelis sous les critiques, les administrateurs de la firme ont tôt fait de se rendre compte que leur tour était un échec total.
Après tout le brouhaha causé par le courriel, l’un des associés principaux, Barry Wolf, s’est vu dans l’obligation d’en envoyer un second pour s’excuser auprès de son équipe et rappeler à ses consœurs et confrères à quel point leur travail est apprécié. Il précise également que la conciliation travail-famille demeure très importante et qu’il continuera de travailler à son amélioration, sachant qu’il s’agit d’une profession exigeante.
Difficile de savoir comment réagir. Vivons-nous réellement à une époque où il est risible d’imaginer ne pouvoir être joignable pendant ses vacances ou durant la nuit? Avons-nous à ce point déshumanisé une si belle profession? Fort heureusement, nous pouvons nous rassurer en nous rappelant que nous sommes tous libres de choisir le travail qui nous convient et que le droit mène à tout…
CET ARTICLE EST VIRAL
LE POMPIER SADOMASO DE MONTRÉAL DÉBOUTÉ EN COUR D’APPEL