Ce qui est, c’est qu’il y a des gens qui protègent l’incompétence, le vol, la fraude, etc. Prenez le cas de la rectrice Nadia Ghazzali. Depuis 2013, cette dernière aurait dû être destituée, selon la recommandation du comité d’éthique et de déontologie de l’UQTR.
Une séance extraordinaire à huis clos du conseil d’administration de l’UQTR a eu lieu le 21 mai 2013. Le comité d’éthique et de déontologie y présentait son rapport commandé par le conseil d’administration à la suite de la diffusion par Radio-Canada d’un reportage sur la chaire de recherche de Nadia Ghazzali. Source: Radio Canada, Amélie Desmarais
Personne ne s’est posé de questions à savoir en quoi le CA allait à l’encontre des recommandations de son propre comité d’éthique et de déontologie, en plus de payer tous les frais d’avocat.
Les frais d’avocat de 80 000$ engagés par Nadia Ghazzali, dans cette affaire, lui ont d’ailleurs été remboursés par l’Université. Source: Radio Canada, Amélie Desmarais
À QUI CELA A-T-IL BÉNÉFICIÉ? À QUELS PALIERS POLITIQUES? À QUELS ORGANISMES CARITATIFS?
Nous pouvons nous poser la même question pour chaque dossier de fraude, de corruption, de collusion, de lois spéciales, etc. Que se cache-t-il derrière? Souhaitons-nous vraiment le savoir? Si oui, qu’allons-nous en faire? Envoyer les contrevenants servir de la soupe et faire des gâteaux?
En marge de l’enquête préliminaire qui analyse la preuve accumulée contre ses 34 coaccusés et lui, Gilles Vaillancourt fait du bénévolat dans un organisme d’aide aux démunis, dans le quartier Chomedey. Au moins deux fois par semaine, M. Vaillancourt franchit les deux kilomètres qui séparent sa résidence de l’île Paton de l’organisme Partage Saint-Maxime. C’est là qu’il travaille aux cuisines et sert des repas. Source: La Presse, Kathleen Lévesque
Et nos dirigeant voudraient que le peuple attende patiemment, qu’il demeure calme, serein et attende… et ce sans faire aucune manifestation…
EN ATTENDANT QUOI?
D’être en faillite comme nos cousins européens? Ou de faire comme les États-Unis, qui refusent de voir que, sur presque tous les points, leur situation est bien pire que celle des Européens: leur dette publique atteint, en effet, aujourd’hui 18 300 milliards de dollars, soit 110% du PIB national.
En attendant de faire la guerre, d’avoir un apport désastreux dans la contribution antipollution, d’avoir saigné nos ressources naturelles, d’être complètement endormis par les psychotropes (euphorisants, hallucinogènes, stimulants, somnifères, antidépresseurs), attendre de se laisser empoisonner par des pesticides mortels utilisés à la discrétion de nos cultivateurs canadien.
Pendant que nous sommes embrouillés avec la commission Charbonneau, la grève des policiers et pompiers, la gestion des manifestations étudiantes, l’austérité, les profs, les garderies, nous n’avons évidemment pas le temps de nous occuper des affaires du Canada. Il est peut-être temps de sortir de nos petites guégerres et voir le jeu à un niveau supérieur.
Voici les points importants ressortis lors du discours « One Nation » de la reine Elizabeth II. Même cette dernière n’a pas obtenu le dernier mot sur les propositions pour une « loi britannique sur les droits » (British Bill of Rights)!
De nombreux parlementaires l’ont contestée et ont obtenu gain de cause, puisque la nouvelle loi ne sera pas introduite sans vote. Pas de lois à baillons
Autres éléments forts du discours de la reine, qui devrait capter toute notre attention si nous souhaitons sortir de l’austérité. Le programme « Right to Buy » inspiré des premières années thatchériennes, qui permet à des locataires de racheter leur logement social à un prix modeste, est validé. Aucune hausse d’impôt de quelque sorte n’interviendra avant 2020, qu’il s’agisse de la TVA, de l’impôt sur le revenu ou des cotisations sociales. Ceux qui travailleront moins de trente heures par semaine seront exonérés de l’impôt sur le revenu. Gel des impôts
NOTRE PROCHAIN GOUVERNEMENT DEVRA PEUT-ÊTRE S’INSPIRER DES SOLUTIONS PROPOSÉES PAR NOS SOUVERAINS, S’IL SOUHAITE ÉVITER LA RÉVOLUTION…
En proposant des idées constructives comme le gel d’impôt pour ceux qui travaillent moins de 30 heures par semaine, aucune hausse d’impôt de quelque sorte n’interviendra avant 2020, donner les mêmes privilèges aux travailleurs autonomes qu’aux PME et industries. En entreprise, le bon gestionnaire rassemble tous ses joueurs et cherche en premier lieu la force unique de chacun. Une fois établis, tous se réunissent afin de regarder ce qui est sur la table des talents, par la suite le cerveau collectif trouve une façon stratégique pour maximiser les forces émergentes.
Aucune entreprise privée n’encourage ni ne protège l’incompétence, le vol, la fraude, et ceux qui le font sont soit coincés dans une structure qui les contraints, soit ils font de l’aveuglement volontaire, soit ils sont mal informés, mais une chose est certaine, une compagnie qui continue dans cette tangente cours à sa perte.
Ainsi il en va de notre province, de notre pays… Le Canada et le Québec vont attendre quoi pour éviter la catastrophe…? Regardons les pays européens en faillite, les États-Unis. Qu’ont-ils en commun? Qu’ont-ils attendu pour se réveiller?
C’est au peuple (nous) d’envoyer un message clair!
LES OPINIONS EXPRIMÉES SONT CELLES DE L’AUTEUR ET NE REFLÈTENT PAS NÉCESSAIREMENT CELLES DU PORTAIL DU GRAND MONTRÉAL LAMETROPOLE.COM
