Cette année, le créateur Normand
Latourelle en a surpris plus d’un en se surpassant une fois de plus. Ne
serait-ce que par la magie des couleurs, le décor idyllique et la musique
harmonisée avec chacun des thèmes, Odysséo 2015 mérite un deuxième, sinon un
troisième déplacement. Exception faite de retards entre deux numéros, tout
était rodé au quart de tour. Les chevaux étaient rois et maîtres dans les
numéros savamment bien préparés. Leur élégance, leur splendeur et leur vive
allure mettaient en valeur ces chevaux au cœur de l’action.
Pour la première fois depuis 4 ans,
Normand Latourelle a décidé d’y ajouter 11 chevaux arabes dans le cadre d’un
numéro de liberté où l’artiste, Élise Verdoncq, utilise essentiellement sa voix
et les mouvements de son corps pour orchestrer la chorégraphie mettant en
relief la puissance et la beauté lyrique d’Odysséo.
Les
modifications et les ajouts apportés au spectacle sont une réussite. Un pari
gagné. Lentement mais sûrement, Odysséo fait son chemin et n’a rien à envier.
Les moments magiques de la représentation charment tout le public, jeunes et
moins jeunes. L’un des numéros qui m’a particulièrement impressionné est celui
du carrousel et de ses acrobates. Tout se déroule en douceur, avec une aisance
si remarquable, qu’on a peine à s’imaginer que tous les muscles du corps sont
sollicités pour que les acrobates puissent se maintenir dans des positions extrêmes qui dépassent l’imaginaire.
TAPIS ROUGE
Plus de 2 000
personnes ont assisté à cette première d’Odysséo mercredi soir. Plusieurs
personnalités du milieu artistique québécois ont défilé sur le tapis rouge
comme Yvon Deschamps, Guylaine Tremblay et Denys Arcand.
Depuis 2003,
plus de 4 millions de spectateurs en Amérique du Nord, en Europe, en
Australie, au Moyen-Orient et en Asie ont assisté au spectacle Odysséo.