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Altitude montrÉal un vice cachÉ?

Construite en face de la Place-Ville-Marie, la tour Altitude Montréal représente l’une des belles réalisations immobilières qu’a connue le centre-ville de Montréal au cours des dernières années. Pendant plus de trois ans, ses promoteurs ont dû se battre pour acquérir les terrains convoités, dont notamment deux terrains de stationnement. À l’époque, l’administration montréalaise prônait une stratégie visant à densifier le centre-ville, en éliminant les espaces de stationnement trop nombreux, le tout dans le but de réduire la circulation automobile au centre-ville.

Ironiquement aujourd’hui, l’administration Coderre clame le manque criant de stationnement au centre-ville. Une fois les terrains acquis, le projet pouvait donc être mis en marche. Des appartements basilaires sur les premiers étages, des unités régulières sur les étages suivants, chapeautés par des appartements penthouses sur les quatre étages supérieurs. Des choix pour tous les goûts, à des prix variant de 400 000 à 4,5 M$! On y préconise alors la formule hôtel où la panoplie de services est offerte : lounge et restaurant, service de portier, conciergerie, centre d’affaires et salles de conférence, salle de banquet et réception, écran de golf virtuel, salle de cinéma, et bien d’autres. Tous les avantages de la formule hôtelière dans le confort de chez-soi.

DES PLACES QU’ON VOUS VENDAIT À FORT PRIX

Comme la plupart des tours à condominiums, Altitude Montréal dispose de places de stationnement souterraines. Des places qu’on vous vendait d’ailleurs à fort prix : 69 000$ (taxes incluses). Bien qu’à première vue excessif, ce tarif pour acquérir un espace de stationnement personnel est représentatif de ce qui prévaut dans le marché actuellement pour les projets haut de gamme. Mais il y avait un hic, que les promoteurs ont, selon toute vraisemblance, omis de dire et peut-être même tu délibérément.

Bertrand Leboeuf, président, et Paul Lefebvre, vice-président

Alors que vous croyez avoir acheté un lot attitré pour garer votre véhicule, vous devez utiliser des places réservées dans un stationnement géré par Vinci Park, à même l’immeuble. Il s’agit donc d’un service de valet qui s’occupe de garer votre voiture dans une des places disponibles (environ le tiers des espaces disponibles, le reste étant dévolu à une utilisation publique),

2000$ EN FRAIS « CACHÉS » ANNUELLEMENT !

le tout moyennant des frais mensuels frôlant les 170$. Si vous faites rapidement le calcul, c’est plus de 2 000$ annuellement que vous devrez débourser pour utiliser une place de stationnement que vous avez « achetée »! Des frais supplémentaires qui ont été cachés aux acheteurs qui, pas plus tard qu’à la fin juin, tenaient leur première assemblée annuelle lors de laquelle, selon des sources, ils ont clairement manifesté leur mécontentement et leur frustration face à cette situation. De plus, à l’encontre des autres copropriétés en général, l’acheteur ne dispose pas d’un numéro de cadastre lié à cet emplacement et, par conséquent, d’aucun numéro de place attitré et fixe.

Comme une portion importante est allouée au stationnement public, le résident peut se retrouver sur n’importe lequel des quatre étages. Il semblerait également que, toujours selon nos sources, peu importe si le résident utilise ou non son emplacement acheté, il doit défrayer ces frais mensuels. Bien que la formule permette une économie de 210$ mensuellement sur le tarif régulier de Vinci Park, qui loue un emplacement au grand public à 380$ par mois, il faudrait au bas mot 27 ans à l’acheteur pour récupérer sa mise initiale quant au stationnement, et cela sans compter les intérêts payés sur une aussi longue période. Voilà donc une réalité qui porte à réfléchir!

UN VICE CACHÉ ?

Au bureau des ventes, le dossier est une véritable patate chaude. L’hésitation à me répondre sur le sujet est palpable ou les réponses sont des plus évasives. À mon point de vue, cette situation aurait pu être évitée, n’eut été d’un minimum de transparence manifesté par les promoteurs, une transparence qui, à mes yeux, est primordiale lors de toute transaction immobilière. À l’instar des lois qui obligent la divulgation de tout vice caché, ces frais de valet auraient dû être dévoilés. Aucun acheteur ne peut et ne doit être confronté à un fait accompli. Il doit baser sa décision d’achat sur un maximum d’information juste et véridique. Les courtiers éventuellement mandatés pour la vente d’une unité à l’Altitude devraient donc préalablement s’en assurer. C’est une simple question d’intégrité et de professionnalisme!

SURVEILLEZ L’ENTREVUE EXCLUSIVE AVEC ALTITUDE MONTRÉAL

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