D’entrée
de jeu, si vous êtes un inconditionnel du film Avatar, ce spectacle du Cirque
du Soleil à l’affiche au Centre Bell jusqu’au 3 janvier devrait combler vos
attentes. Les costumes sont fidèles aux
personnages, les éléments de décoration plutôt impressionnants, les jeux
d’éclairage à la fine pointe d’un spectacle de cette ampleur, bref rien n’a été
laissé au hasard.
À titre indicatif, l’environnement multimédia comporte deux unités
mobiles de plus de dix mètres de haut, dont les mouvements sont interprétés en
temps réel par un logiciel 3D (tracking). Afin de couvrir l’imposante
scénographie vidéo organique et asymétrique, un dispositif de mapping
vidéo sur mesure comptant 40 projecteurs pour une résolution de 52 images HD a
été conçu.
Le
rythme est soutenu pendant la durée de la prestation et James Cameron se
retrouverait parmi les siens s’il était présent. La reproduction du spectacle
de Cameron est fidèle à son œuvre. Les éléments négatifs tels que l’assaut des
machines pour détruire la civilisation des Na’vi n’y figurent pas. Les
personnages échangent leurs propos en langue Na’vi. Ce qui ajoute un sens, un
respect au film Avatar.
Toutefois,
les discussions à la pause me laissaient deviner que bien des spectateurs
s’attendaient à assister à des numéros de trapèze et d’équilibristes de haute
voltige, c’est-à-dire à tout ce qui pouvait se rapprocher d’un cirque auquel
nous nous attendons depuis toujours. Est-ce une nouvelle direction du Cirque du
Soleil ? Va-t-on assister davantage à des chorégraphies de grande ampleur, à
des numéros un peu plus timides en acrobatie? La question est lancée.
RAPPEL
DES FAITS SAILLANTS
Lorsqu’une catastrophe
menace de détruire l’arbre des âmes, Ralu et Entu, deux garçons omaticaya au
seuil de l’âge adulte, décident courageusement de prendre les choses en main.
En apprenant que le Toruk pourrait les aider à sauver l’arbre des âmes, ils se
mettent en route, en compagnie de leur nouvelle amie Tsyal, vers le sommet des
Montagnes flottantes pour retracer le redoutable prédateur rouge et jaune qui
règne dans le ciel de Pandora. La prophétie se réalise lorsqu’une âme pure
s’élève parmi les clans pour chevaucher le Toruk pour la toute première fois et
ainsi sauver les Na’vi d’un sort terrible.
CIRQUE DU SOLEIL
TORUK – Le premier envol constitue
la 37e production du Cirque du Soleil depuis 1984. L’entreprise a entraîné dans son
rêve plus de 160 millions de spectateurs, dans plus de quatre cents villes
réparties sur six continents. Le Cirque du Soleil compte près de
4 000 employés, dont 1 300
artistes, provenant de près d’une cinquantaine de pays différents.
Écrit
et mis en scène par Michel Lemieux et Victor Pilon, le Cirque Du Soleil poursuivra
ensuite sa tournée mondiale.