Pour cette dernière, le gouvernement doit remplacer cette règle par un certificat médical attestant de la gravité d’une maladie exigeant un soutien soutenu.
La porte-parole du Regroupement ajoute qu’il faut également revoir la règle des 600 heures de travail pour avoir droit à la prestation. Pour expliquer cette demande, elle fait valoir qu’avec la précarité du travail (temps partiel, à forfait, saisonnier), il n’est pas toujours possible d’atteindre ce nombre d’heures. Plusieurs personnes ne peuvent donc pas bénéficier de la prestation à laquelle ils ont droit.
Ces raisons expliqueraient, en bonne partie, pourquoi la prestation est si peu utilisée par les proches aidants.
Madame Audet mentionne finalement que le gouvernement ne doit pas s’arrêter en si bon chemin et ainsi « respecter l’ensemble des engagements pris pour améliorer le sort des proches aidants ».