Influences tziganes et jazz, évocations mythologiques et musicologiques… les chevronnés chambristes de l’ensemble Transmission révèleront ici un John Rea hétéroclite à travers trois de ses œuvres.
Le compositeur, reconnu pour ses talents de réorchestration, fascine en effet par la manière dont il intègre les musiques les plus variées dans son propre système de composition. On passera notamment de la musique tzigane traditionnelle (Lautari) à la surprenante et « jazzy » Plus que la plus que lente, avec saxophoniste improvisateur. Tandis qu’Orphée et son Blues viendront charmer le public avec une œuvre dans laquelle les instruments personnifient les protagonistes du célèbre mythe. Un programme complété par Les villes invisibles de Simon Bertrand et Jacques Tremblay, à la mémoire d’un grand ami de Rea, Claude Vivier.
Une belle occasion de se laisser séduire par le(s) style(s) Rea!
Photo: Céline Côté
PROGRAMME
John Rea, Les blues d’Orphée (1981)
John Rea, Lautari (1999-2001)
John Rea, Plus que la plus que lente (1996)
Simon Bertrand et Jacques Tremblay, Les villes invisibles (2003)
RAPPEL
Samedi 23 janvier 2016, 15h
Salle Tanna Schulich
14h15 Activité pré-concert
527, rue Sherbrooke Ouest
10 $ à 25 $
smcq.qc.ca – 514 843-9305, poste 301
À PROPOS DE LA SMCQ
Fondée en 1966 à l’initiative du Ministère des affaires culturelles, la SMCQ a été la première institution du pays à se consacrer à la diffusion de la musique contemporaine. Honorant d’abord son mandat par la présentation d’une série annuelle de quelques concerts, elle a connu au fil des ans un développement remarquable en mettant sur pieds plusieurs volets d’activités. Prenant à cœur sa position de doyenne en son genre, elle a su démontrer sa capacité à chapeauter des événements récurrents qui impliquent des partenariats aussi nombreux que diversifiés. Son rôle fédérateur et structurant en fait aujourd’hui un acteur marquant du milieu culturel canadien.