La chanson The Sweeter The Dawn de Matthew s’écoule comme un songe qui se consume doucement, alors que sa ballade Grandpa Joe est un hommage à l’héritage écossais du grand-père qu’ils n’ont jamais connu. Jill nous chante Today, un rappel que l’amour est plus fort que la peur, et Big Picture Window, son interprétation country du désir de s’installer et de faire son nid.
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Le reste de l’album comprend six reprises, choisies à partir d’une longue liste de chansons proposées, discutées, essayées et rapidement enregistrées sur un iPhone lors de quelques séances à Vancouver (chez Jill), à Toronto (chez Matthew) et en Californie (lors de vacances familiales). Celles qui ont été retenues ont toutes une signification personnelle, en lien avec les thèmes de loyauté, de temps, de souvenirs et de famille de l’album, ou tout simplement pour le plaisir de les chanter.
Imprévu, mais sans grande surprise, un thème d’air canadien émerge de l’album, avec des chansons revisitées de Gene MacClellan Song To A Young Seagull et d’Ian Tyson Summer Wages. La version anglaise de La complainte du partisan de Leonard Cohen est également réinterprétée. La magnifique Comes a Time, classique de Neil Young, reçoit quant à elle une cure de jeunesse. L’album est complété par If I Needed You de Townes Van Zandt et I Must Be In A Good Place Now de Bobby Charles, confirmant la fascination des Barber pour la chanson du sud, assaisonnant leur répertoire folk canadien avec une pincée d’Americana.
The Family Album a été mixé par Michael Piersante (Willie Nelson, Robert Plant & Allison Krauss, Elvis Costello, O Brother Where Art Thou OST), récipiendaire de deux Grammy. On y retrouve également Julian Brown (Feist), Dean Stone (Apostle of Hustle), Joey Wright (Sarah Harmer), Drew Jurecka (Stevie Wonder, Dave Brubeck) et Robbie Grunwald (Doug Paisley).
« Nous sommes redevables aux auteurs, aux musiciens originaux et aux interprètes précédents de ces grandes chansons, ainsi qu’aux gens présents dans nos vies qui nous ont aidés à les découvrir », explique Matthew. « On espère leur avoir fait honneur. »
« Ultimement, on a décidé de reprendre les chansons qui connectaient le mieux avec la fibre générale de l’album et elles se sont avérées toutes provenir des années 60 et 70. Je pense qu’il est juste de dire qu’on essayait de s’inspirer de la magie des albums country et folks nordaméricains de ces années-là. Conceptuellement, on s’est inspiré du merveilleux album d’Alison Krauss et de Robert Plant, Raising Sand, et avoir la chance de travailler Michael Piersante fantastique. Nous lui avons envoyé les pistes à partir de Toronto, il les a mixé chez lui à Los Angeles et nous les a retourné. Un travail de longue longue distance! »