Sous l’habile direction de Guy Laliberté et de Jean-François Bouchard, dix numéros sont présentés sur une scène flamboyante, colorée et très animée. Le désert et la jungle font partie intégrante du décor. Les numéros s’enchaînent à un rythme rapide et soutenu. La haute voltige donne parfois des frissons dans le dos. Ce qui n’enlève pas à la poésie de conserver toute sa splendeur dans les mouvements acrobatiques accomplis avec souplesse et de main de maître.
Après un tel spectacle, difficile de ne pas avoir un faible pour en apprendre davantage sur le Mexique. Une fois de plus, le Cirque du Soleil aura réussi à faire ressortir la beauté d’un peuple, la splendeur des paysages et l’architecture aux caractéristiques uniques.
Luzia est à l’affiche au Vieux-Port de Montréal jusqu’au 3 juillet, puis au Port Lands à Toronto, dès le 28 juillet prochain. Plus de 160 millions de spectateurs, dans plus de quatre cents villes réparties sur six continents, ont assisté à un spectacle. Le Cirque du Soleil compte près de 4 000 employés, dont 1 300 artistes, provenant de près d’une cinquantaine de pays différents.