Lutte contre la protection du franÇais

Je ne peux concevoir que des politiciens francophones du Parti Libéral, en l’occurrence la députée de Crémazie, Marie Montpetit, et le député Marc Tanguay de Lafontaine, puissent appuyer une lutte contre le français. Ils ont été les porte-parole du refus des libéraux d’appuyer la motion que le député péquiste Maka Kotto a présenté récemment à l’Assemblée nationale. Une motion qui a pourtant eu droit à un accueil chaleureux auprès de certains députés à l’Assemblée nationale. Maka Kotto a présenté cette motion le 11 mai 2016.

Cette motion disait que «l’Assemblée nationale réaffirme la primauté du français, la langue officielle du Québec. Qu’elle réitère que la protection du français est une responsabilité historique et un devoir quotidien du gouvernement du Québec. Qu’elle réaffirme le caractère toujours essentiel de la charte de la langue française. Enfin, que l’Assemblée nationale prenne acte du jugement de la Cour d’appel du Québec concernant la langue d’affichage, prononcé le 28 avril 2015, et qu’elle demande au gouvernement du Québec d’introduire une modification à la charte de langue française, afin d’assurer la nette prédominance du français dans l’affichage commercial au Québec».

Il me semble qu’il n’y a rien d’exagéré dans cette motion, et pourtant…

Marie Montpetit (députée de Crémazie) et Marc Tanguay (député de Lafontaine) ont été les porte-parole du refus libéral d’appuyer cette motion. Ils ont été chaudement applaudis par les autres députés libéraux lors du vote, félicités d’avoir combattu les défenseurs de la primauté du français, combattu les protecteurs de notre langue. La députée Marie Montpetit a non seulement voté contre cette motion qui visait la défense de notre langue commune et nationale, mais elle a également eu le culot de militer activement pour la faire battre. Elle a manqué à son devoir de représenter tous les citoyens de Crémazie, qui n’ont jamais été consultés. J’habite le quartier Ahuntsic.