DANS LA RUE : LE DÉAMBULATOIRE
Le quartier Parc-Extension sera l’hôte d’un Déambulatoire nouveau genre : une promenade originale dans trois espaces du quartier qui seront le décor de différentes histoires à découvrir comme des tableaux qui se dévoilent un par un.
Le public est invité à se joindre à ce convoi éclectique où se déploieront 40 artistes. Parmi les troupes à ne pas manquer, notons la compagnie française Kumulus (première venue au Canada) et son fracassant Silence encombrant, une déambulation de sous- hommes dans laquelle se superpose ce et ceux que l’on jette. On découvrira également dans LE Déambulatoire la nouvelle version du flashmob déjanté et décalé de Sugar Pop mené par le jeune artiste montréalais Thomas Duret et ses 15 danseurs, la procession dansée de Ballet de ruelles, l’incantation sonore de Quasar, la ballade chorégraphique de Human Playground, les tribulations et transformations du trio féminin insolite de Toxique Trottoir et la pêche pas vraiment miraculeuse de Trunk collectif.
Quasar quatuor de saxophones / Incantation
Le Déambulatoire est une coprésentation avec le programme Hors les murs de la maison de la culture Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension.
Quand : les 17 et 18 septembre – Activités gratuites
Heure : de 13 h à 18 h Où : Parc-Extension
1re partie à 13 h – Place de la Gare-Jean-Talon (Angle avenue du Parc et rue Jean-Talon) Quasar, Ballet de ruelles, Trunk collectif.
2e partie à 14 h 30 – Terrasse du Complexe William-Hingston (421 rue St-Roch) Human Playground, Toxique Trottoir, Sugar Pop.
3e partie à 16 h – Parc St-Roch (Angle de l’avenue Ball et de la rue Durocher)
Kumulus
*Le public est libre de se joindre au convoi à n’importe quelle des trois étapes du parcours.
SUR SCÈNE : FANTAISIE AU SOLEIL COUCHANT OU LES PETITS ANIMAUX EN POT
Pour cette nouvelle Fantaisie des Escales (bouillon #3 et #4), Sylvie Teste, directrice artistique des EIM, a donné carte blanche aux artistes montréalais Denis Lavalou, Alexis O’Hara et Richard Simas. Point de départ de la soirée, une histoire, une fable d’aujourd’hui, un roman: Il faudra que je demande à Rose, de l’auteure québécoise Marie-Line Laplante.
Pour toucher à la fable et aux fables et à cette question essentielle qu’elles soulèvent « de quoi souffrons-nous exactement? », non point le roman même, mais un parcours organique et sensoriel d’événements performatifs, ponctué d’un repas.
Le public est convié à une expérience à vivre, inspirée étroitement, mais librement d’une histoire tragi-comique et qui touche à notre condition de « petits hommes en pot ».
Avec la participation de Sophie Faucher, Jean-François Blanchard, Simon Boulerice, Catherine Leroux, Marie-Line Laplante, Chantale Laplante, 2 Boys T.V., Gambeltron, Gabrielle Lacasse Surprenant, Damian Nisenson, Niki Nisenson, Dalila Nisenson, Denis Lavalou, Alexis O’Hara et Richard Simas.
Ces deux soirées sont présentées en collaboration avec l’Espace Lafontaine.
Quand : 14 et 15 septembre
Heure : de 19 h à 22 h
Où : L’Espace Lafontaine (dans le parc Lafontaine)
Coût incluant, taxes, spectacle et repas : 37 $ (tarif étudiant) et 42 $ (plein tarif) et 45 $ à la porte
INSTALLATIONS : TEMPO COMMUN
Le parc des Faubourgs du quartier Ville-Marie abritera deux installations temporaires, toutes deux bien différentes par leur approche, mais qui favorisent les échanges spontanés. Avec l’installation Bercer le temps (Sarah Dell’Ava, IIya Krouglikov et Worlfram Sander), le public pourra replonger dans son enfance en prenant confortablement place dans une des chaises berçantes des stations d’écoute et se laisser bercer par les chants du crépuscule à travers les bruits de la ville.
Les EIM offriront également un espace d’art relationnel avec Le temps d’une soupe de la compagnie ATSA. Cette expérience de dialogue « trois services », où des duos composés d’inconnus du grand public pourront s’entretenir sur le vivre-ensemble, sera orchestrée par les « maîtres de conversation » de la compagnie. Les rencontres archivées sous forme de portraits poétiques s’accumulent et élèvent la conversation en œuvre d’art tel un grand projet de société, un élan d’humanité dans l’espace public.
Le temps d’une soupe
La compagnie Kumulus sera également au parc des Faubourgs le 16 septembre à 18 h.
Quand : 13 au 18 septembre – Activités gratuites
Heure : 16 h 30 à 20 h – mardi, mercredi, jeudi (mercredi, relâche pour Bercer le temps), 16 h 30 à 22 h – vendredi, 14 h à 19 h – samedi et dimanche
Où : Parc des Faubourgs
DANS LA VERDURE : LES SIESTES MUSICALES
Véritable volet emblématique des EIM, Les Siestes Musicales s’échelonneront sur quatre dimanches dont le dernier sonnera le début du festival. L’édition de cette année s’articulera autour de trois grands registres musicaux qui donneront l’occasion à petits et grands de profiter d’un moment de lenteur.
L’électro acoustique s’invite ainsi aux Siestes pour créer un effet hypnotique grâce aux conceptions sonores et ambiantes de Sacha Ratcliff et Thisquietarmy. Le public pourra aussi prendre le temps de découvrir l’univers de la chanson avec Joëlle Saint-Pierre, Navet Confit, Mat Vézio et Ludo Pin. Enfin, le troisième registre explorera l’intensité du chœur et son rapport avec la voix humaine avec le Chœur du Plateau, l’Ensemble Scholastica et Montag, en duo avec Émilie Laforest (du groupe Forêt). Les deux musiciens proposent un collage sonore en partie improvisé, rêveur et envoûtant, composé sur mesure à partir de sons de voix.
Les Siestes Musicales 2016 proposent nouvellement de courtes séances de yoga à ceux qui souhaitent s’initier à cette technique de relaxation qui se marie très bien à l’esprit de détente qu’incarnent Les Siestes Musicales.
Une présentation en collaboration avec le programme Hors les murs de la maison de la culture de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension.
Quand : 21 et 28 août, 4 et 11 septembre – Activités gratuites
Heure : 13 h 30 à 16 h
Où : parc Jarry
AU SUJET DES ESCALES IMPROBABLES DE MONTRÉAL
Depuis 2004, l’événement international pluridisciplinaire Les Escales Improbables de Montréal (EIM) propose à un public de plus en plus nombreux un voyage insolite, traversant les frontières géographiques et artistiques le long du fleuve de l’imaginaire.