Cet automne, les projets de quelque 60 constructeurs sont inscrits aux Visites libres d’automne les 29, 30 octobre prochains, organisées dans le cadre de la campagne « Octobre, le mois de l’habitation ».
L’automne est une excellente période de l’année pour concrétiser l’achat d’une nouvelle résidence, ou du moins pour s’intéresser de plus près au marché en vue d’une acquisition prochaine. En effet, c’est la saison où une part importante des nouveaux projets est annoncée, ce qui permet généralement de profiter des prix pré-construction, lesquels peuvent être sensiblement plus intéressants. De plus, les acheteurs ont souvent un plus grand choix d’emplacements et de modèles, grâce à un inventaire plus large.
UN MARCHÉ ET DES CONDITIONS
FAVORABLES AUX ACHETEURS
Le printemps dernier, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) prévoyait que les mises en chantier devraient osciller en 2016 entre 16 000 et 18 000 unités dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal, soit une légère baisse par rapport à 2014 et 2015, signe que le marché est en train de se rééquilibrer, après une période d’offre excédentaire. Toutefois, les chiffres de la Fédération des chambres immobilières du Québec confirment que « les acheteurs de copropriétés demeurent avantagés lors des négociations, avec un inventaire représentant 14 mois de ventes sur le marché montréalais ». En outre, les taux hypothécaires devraient rester près de leur niveau actuel jusqu’en 2017, mais on s’attend à ce qu’ils augmentent progressivement dès 2018… C’est donc le moment idéal pour passer à l’acte!
DES HABITATIONS ABORDABLES
ET DES AIDES À L’ACHAT
Plusieurs facteurs jouent actuellement en faveur des acheteurs qui visent l’achat d’une habitation à prix abordable : un vaste inventaire de propriétés, une grande compétition entre les vendeurs, des taux d’intérêt très bas. Les visiteurs seront surpris par la quantité de styles de condos, de maisons neuves et de milieux de vie que l’on peut acheter pour le prix d’un loyer. Ces unités abordables n’ont parfois pas grand-chose à envier aux plus luxueuses au chapitre du design ou de la qualité.
Ceux qui désirent acheter peuvent prendre un REER pour payer moins d’impôts, puis transformer les économies engrangées en mise de fonds grâce au RAP et bénéficier en plus de l’assurance prêt hypothécaire de la Société canadienne d’hypothèques et de logement. De plus, si c’est à Montréal même qu’ils rêvent de trouver une propriété abordable, le programme municipal Acquisition d’une propriété pourrait leur donner un autre coup de pouce décisif.
Plusieurs « trois chambres en ville »
Partout dans la région montréalaise, les constructeurs proposent de plus en plus d’unités spécialement conçues pour les familles. S’il n’est toujours pas évident de trouver le cocon idéal, c’est quand même possible, dans un choix intéressant de projets résidentiels. L’habitation familiale a subi ces dernières années des transformations multiples en phase avec l’évolution des moeurs. On peut affirmer qu’elle marie aujourd’hui le style et le design aux aspects fonctionnels et pratiques indispensables aux familles éclatées et recomposées du 21e siècle. L’offre est à la fois variée et modulable, que ce soit au centre-ville ou à l’extérieur de l’île. Les superficies offertes ne sont pas toujours suffisantes, mais on peut trouver.
DES PROJETS DE PRESTIGE
Dans le créneau du luxe, le choix n’a jamais été aussi vaste, d’autant plus que Montréal récolte une partie de la clientèle internationale qui, bien qu’aisée, commence néanmoins à trouver certaines autres villes canadiennes un peu trop chères. La gentrification observée dans plusieurs de ces villes exerce une pression à la hausse sur le prix des propriétés de luxe, une pression surtout extérieure, mais pas uniquement, ce qui a d’ailleurs amené le gouvernement fédéral à resserrer les règles d’emprunt à compter du 17 octobre. Signe que les affaires roulent dans les strates supérieures du marché, selon la Fédération des chambres immobilières du Québec, au deuxième trimestre 2016, les ventes de propriétés de 500 000 $ ou plus, toutes catégories confondues, ont augmenté de 12 % à l’échelle de la région. Dans le luxe, aucun signe d’essoufflement à l’horizon, du moins à Montréal, donc si vous avez les moyens, pourquoi vous priver?
DES PENTHOUSES ÉBLOUISSANTS
Emblème de l’immobilier de luxe, les penthouses ou appartements-terrasses, sont situés au dernier étage d’immeubles ou de palaces et disposent généralement d’un grand espace extérieur aménagé offrant une vue panoramique sur la ville. Les penthouses sont des espèces de villas sur les toits, considérées comme le nec plus ultra en matière d’immobilier urbain, avec un prix au m² parmi les plus élevés, selon le luxe et l’emplacement. Nés dans les années 20, ils s’approchent de leur centenaire en meilleure forme que jamais!
BEAUCOUP D’OPTION POUR LE 55 +
Compte tenu de l’évolution démographique, les constructeurs rivalisent aujourd’hui de créativité pour proposer des complexes résidentiels adaptés aux goûts, besoins, exigences et aspirations des gens d’âge mûr mais toujours en forme. Un nombre croissant de jeunes retraités ou préretraités vendent ou envisagent de vendre leur propriété de banlieue pour entamer une autre étape de leur vie. Qu’ils recherchent l’ambiance animée de la ville ou une oasis de paix aussi éloignée que possible de l’urbanité, entre tous les styles architecturaux, les variétés d’aménagements intérieurs, les équipements collectifs haut de gamme, la diversité des services inclus ou à la carte et même la taille des complexes au sein desquels ils peuvent acheter ou louer une unité, les jeunes retraités ont vraiment l’embarras du choix!
La liste de tous les projets inscrits aux Visites libres d’automne 29, 30 octobre se trouve sur le site visiteslibres.info.