À la suite de l’article : Montréal en faillite : une crise annoncée, il est crucial de fournir une analyse détaillée des éléments qui ont conduit à cette grave crise financière.
Plan pour le retour à l’équilibre budgétaire en 2027
Gestion rigoureuse des projets d’investissement
Les coûts des projets d’investissement à Montréal sont hors de contrôle. Montréal doit impérativement revoir sa gestion des projets d’infrastructure et de développement urbain pour maximiser l’efficacité des ressources et minimiser les dépassements de coûts. Cela pourrait inclure des révisions ou un étalement des projets dans le temps, afin de maîtriser les dépenses et éviter des impacts financiers plus lourds sur les budgets futurs.
Rationalisation des services publics
Au lieu d’optimiser l’offre des services, Valérie Plante a, au contraire, créé de nombreuses nouvelles structures. Des milliers de nouveaux postes à des salaires dépassant 120 000 $ par an ont été créés. Plusieurs de ces postes répondent à des objectifs idéologiques tels que : la gestion du racisme systémique, la médiation interculturelle, ou encore la gestion des relations entre les élus, dont le nombre est disproportionné : 19 maires et 84 conseillers, un total de 103 élus(es) !
Ces hausses de coûts sont insoutenables alors que 63 % des revenus proviennent de la taxation et que la dette représente 18 % du budget total, soit 435 millions $. Par ailleurs, les contribuables en font les frais, avec une augmentation de près de 30 % du compte de taxes pour une maison moyenne, passant de 4 500 $ en 2017 à plus de 6 000 $ en 2024 dans certains quartiers. Les pouvoirs de taxation des 19 maires d’arrondissement, sans le contrôle de la mairesse Plante, laisser présager une situation chaotique.
Supervision par le gouvernement du Québec et reddition de comptes annuelle
Il est impératif que Montréal soit soumise à une supervision accrue du gouvernement du Québec, avec une reddition de comptes annuelle détaillant les progrès accomplis dans la réduction du déficit et la gestion budgétaire. Toutefois, l’administration Legault semble faire preuve d’un laxisme inquiétant dans la surveillance de la situation financière de la ville.
Analyse rétrospective : une crise financière annoncée
En 2017, le gouvernement de Philippe Couillard avait accordé à Montréal une dérogation exceptionnelle permettant à la ville de dépasser son seuil d’endettement à 120 % jusqu’en 2027. Quatre conditions avaient été imposées, mais sous l’administration Plante, aucune de ces conditions n’a été respectée :
Réduction de la dette : La dette a explosé, les emprunts ont augmenté de 58 % depuis 2018, atteignant des niveaux critiques. (Référence : L’évolution de la dette consolidée brute et nette de la Ville de Montréal. PDI 2024-2033, p. 146, graphique 20.) La séparation de la dette de la Société de transport de Montréal (dette brute projetée de 5,6 milliards $ en 2024 !) et des paiements comptants de 500 millions $ pour des immobilisations n’a pas suffi à stabiliser la croissance rapide de la dette.
Augmentation contrôlée des dépenses : Les dépenses ont continué d’augmenter, avec 435 millions $ de plus en 2024.
Investissements prioritaires : Les investissements dans des projets non prioritaires ont alourdi la dette sans apporter de solutions durables aux infrastructures critiques. Selon le Budget de la Ville de Montréal 2024, 22 milliards $ seront requis d’ici 2034, pour le maintien des infrastructures !
Planification pour l’équilibre budgétaire en 2027 : L’absence de planification sérieuse met Montréal sur la voie d’une crise financière majeure.
Montréal fait face à une situation financière de plus en plus alarmante. Sans une révision complète de la gestion budgétaire, Montréal risque l’insolvabilité en 2027 si le gouvernement du Québec n’accorde pas des transferts très importants de fonds publics à Montréal. Les élections municipales à Montréal de novembre 2025 seront cruciales pour redresser les finances de Montréal. Projet Montréal dépense sans compter pour mettre en oeuvre une idéologie de gauche peu importe les conséquences désastreuses pour les commerces et l’augmentation exponentielle de la dette. Action Montréal, dirigé par Gilbert Thibodeau, priorise la bonne gestion et la réduction des dépenses publiques. De toute évidence, Montréal requiert un nouveau leadership en 2025.
De toute façon, les grands perdants seront les contribuables qui règleront la lourde note.
Version anglaise
Montreal Bankrupt : Why ?