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2025 dans les médias: Faire plus avec moins  

2025 dans les médias. Crédit photo @Rafael Mario Quintiros FTP CLARIN 2025 dans les médias. Crédit photo @Rafael Mario Quintiros FTP CLARIN
2025 dans les médias. Crédit photo @Rafael Mario Quintiros FTP CLARIN

Faire plus avec moins, voilà la nouvelle façon de faire du monde des médias : les actionnaires sont encore plus gourmands et la nouvelle technologie leur donne raison : les géants de l’information regroupent dans un seul endroit tout le contrôle de l’information. 

Quebecor le fait présentement. Bell média s’apprête à le faire, même chose avec Cogeco, et l’intelligence artificielle (IA) s’invite aussi. 2025 sera une année de grand chambardement dans le monde des médias radio,  télé et journaux. Le mode des balado (podcast) prend de plus en plus de place dans l’environnement des plateformes de diffusion. Dans l’ensemble, les médias ont un problème majeur, celui de la tarte publicitaire baisse à vue d’œil.

Ce réinventé, voilà la nouvelle façon de faire comment aller chercher les annonceurs qui est  la principale raison de vivre de toute  entreprise. Le mot d’ordre est de trouver des  façons originales pour fidéliser la clientèle.  Pour toute personne qui pensant se lancer dans le monde des médias et des communications,  même avec de bonnes études, si vous n’avez pas une vision des contacts, de la patience et du courage, devenez employé dans une entreprise qui n’est pas un média. 

Les balados sont la solution pour toute personne passionnée par le monde de la radio,  mais l’obstacle est la portion revenue : si  vous êtes personne connue, il sera plus facile,  sinon, il faudra trimer dur pour créer des nouvelles et des sujets originaux et exclusifs, mais dans le respect de la crédibilité.  Ne dites pas n’importe quoi avec des fausses nouvelles ! Créez unBUZZ, une nouvelle virale qui dirigera votre auditoire à être à l’écoute afin de fidéliser votre clientèle cible et ainsi rentabiliser votre investissement et ainsi en  vivre. 

En conclusion sur le sujet, faire plus avec moins doit se mettre en mode confiance et espoir, malgré la situation fragile de l’ensemble des médias. C’est aussi le cas pour  tous les secteurs d’activité et le retour de  Donald Trump qui risque de créer un tremblement de terre. Nous sommes les proches voisins de nos voisins américains, nous risquons de le ressentir, gardons le sourire.

Le monde des critiques  

Les critiques radio, télé, cinéma, spectacle et journaux vous influencent. Avez-vous dans vos choix un critique télévision qui est à l’emploi du groupe Quebecor ? Sera-t-il objectif pour une série télé diffusée sur la chaine du groupe  TVA ? La question se pose. 

Certains critiques sont très proches du producteur et du diffuseur qui leur donnent droit à des exclusivités avant les autres ; dans ce cas, la critique les écoute beaucoup moins.  Comparativement à nos voisins américains, nous sommes un petit peuple de 8 millions de personnes. Il ne faut pas trop écorcher les plus gros, les plus petits, on les ramasse ici au Québec. On devrait redéfinir le nom critique par opinion. 

En conclusion, sur le sujet, c’est une question de goût et de choix public, vous vous  fiez à votre instinct et à vos goûts, ce qui  est beaucoup mieux qu’une critique mauvaise ou bonne. 

Le monde de la radio  

Les ouvertures comme animateur sont de plus en  plus rares, pour ne pas dire nulles, à moins  d’avoir un contact au sein de la direction avec une expérience égale, mais ici à Montréal, les grandes entreprises en  radiodiffusion, c’est-à-dire Cogeco, Bell,  Radio-Canada, ce sont les gros noms qu’on recherche. Les actionnaires veulent des résultats à très court temps qui sont les plus populaires,  pensons immédiatement à l’animatrice Véronique Cloutier qui me vient en tête immédiatement et prend toute la place sur les plateformes et la télévision.  Disons-le, elle est la star qui s’est bien établie dans le monde des médias au Québec. 

La radio communautaire  

Vous pouvez envisager le monde des radios communautaires, mais les possibilités éventuelles dans les radios commerciales privées sont minces et accordent peu d’importance à ce genre d’animation qui est parfois considéré comme une radio poubelle.  Mais il existe des radios communautaires crédibles et qui font de la bonne radio avec de bons animateurs : une station me vient en  tête, la radio Allumé 103,3 de Longueuil, un bon exemple. 

Plusieurs autres radios communautaires  diffusent des émissions préenregistrées avec des sujets parfois douteux et n’intéressant pas la radio. C’est du direct, surtout dans les heures de grande écoute. Ce qui est  observable, c’est le langage pas toujours châtié. Le principe est de mettre en ondes une  personne sans expérience et sans une diction minimale dans le but de faire du temps : l’animateur est aussi le metteur en ondes de son émission ; avec un cours de quelques  heures, nous lui donnons le volant et ça donne des résultats parfois brutaux et de piètre qualité. 

Disons que les radios communautaires sont peu  écoutées. Qui est le public cible qui écoute ce genre de radio ? Des personnes âgées, des amis, des gens qui jouent au bingo. La plus grande partie de l’auditoire l’écoute en ligne : dans la plupart des cas, ce sont des radios web, car les diffusions sur les ondes  traditionnelles sont médiocres.  La tarte publicitaire a baissé pour les radios commerciales, alors imaginez pour une radio  communautaire: la très grande difficulté, c’est le manque de revenus, alors tu mets en ondes ce qu’il te coûte zéro dollar, disons le franchement. 

Les animateurs considérés à temps plein sont de plus en plus rare, un animateur à temps  plein payé entre 18 et 20 $ de l’heure, payé sur une base de 20 à 25 heures, alors que d’en réalité, c’est 40 heures et plus avec la  préparation et les recherches, avec peu, pour ne pas dire aucun support.  Je vous parle de mon expérience sur les ondes  de la radio CKVL de l’arrondissement LaSalle.  Mon émission de fin de journée qui était en ondes en direct de 15 heures à 18 heures du lundi au vendredi, un retour à la maison sur  l’actualité artistique et culturelle, mon rôle d’animateur metteur en ondes avec un travail à la recherche de booking d’entrevue, couverture d’évènements médiatiques avec entrevues, avec parfois des problèmes  techniques hors contrôle. 

J’estime mon emploi du temps hebdomadaire à 70-80 heures par semaine durant mes  deux ans. Si votre but est autre que faire carrière dans le monde de la radio, vous êtes à la bonne place. Si vous cherchez un emploi rémunéré et avec de l’avancement, oubliez ce genre de  radio. Croyez en vos capacités et si vous avez un certain cousin financier, opté pour un balado  (Podcast) ou créer votre radio web.  Il vous  faudra de l’expérience en technologie, mais ne lâchez surtout pas !

OK-SHOWBIZZ  

Ok-Showbizz est un magazine d’actualité artistique et culturelle qui est diffusé sur  la plateforme Balado Québec du lundi au jeudi avec des entrevues, des reportages et des nouvelles de vos vedettes et de tout évènement  médiatique. Un magazine sous forme d’émission radio, mais  sans prétention, qui en 2025 vous offrira des concours avec des prix à gagner, des vidéos  d’exclusivité et primeur. 

Je suis l’animateur, le reporter, le metteur en ondes, le monteur, le recherchiste. Des chroniqueurs viendront se joindre à moi dans  les prochaines semaines. Ok-magazine : notre but est de vous divertir et de vous renseigner sur le monde artistique et culturel sur une base quotidienne. J’espère  vous compter parmi notre auditoire.

Les sondages radio pour les représentants publicitaires

Mercredi avait lieu la publication des  sondages radio dans la grande région de Montréal, à quoi servent les sondages : une  personne, le représentant publicitaire et  augmenter les revenus d’une station.  Pour les animateurs, c’est un outil considérable pour la négociation d’un éventuel contrat et ajoute des zéro à un chèque ; et,  disons, que le sondage ne tienne pas compte de l’écoute sur le web. 

Depuis la parution des résultats pour l’automne, pas une station n’est numéro 2, ils sont tous numéro 1. Selon le résultat, le 98,5  FM reste la station la plus écoutée avec 18,8  parts de marché, suivi d’ICI Première avec 17,2 parts de marché. Les deux géants Bell et Cogeco avaient à l’œil le résultat du 99,5 FM QUB, mais ils n’ont pas à s’inquiéter pour le moment : QUB sur les ondes radio est encore jeune, disons que QUB est bien établie sur le web.  Chez QUB radio, on se félicite de ce premier sondage, qui ajoute l’audience de la radio FM  à celles déjà installées sur ses plateformes numériques et à la télévision. 

Mario Dumont le matin dépasse à peine les 2 parts de marché. Richard Martineau, à l’heure  du retour, fait moins bien.  Pour les stations FM Rythme FM mène la marche, suivi de CKOI Rouge FM et Énergie, toutes les  stations musicales sont en progression. 

2025 s’annonce une année de grand changement pour l’industrie radiophonique montréalaise que feront les géants Bell et Cogeco pour faire place à la turbulence ?

Guy Bissonnette Créateur de contenu Animateur du balado : Toute la ville en parle 2.0 www.lemondedelaradio.com