Echo Vancouver : le Cirque du Soleil éclaire-t-il toujours avec son 20ᵉ spectacle sous chapiteau ?
Des spectacles du Cirque du Soleil, j’en ai vu en grand nombre, revu certains à plusieurs reprises, surtout ceux de Las Vegas. Et presque chaque fois, je me demande si, après tant de spectacles, ils réussiraient encore à m’émerveiller autant. Ils ont une marque de commerce qui fait que, même si on me bandait les yeux et m’enlevait le bandeau juste avant le spectacle, je saurais que c’est eux.
La seule chose qui me faisait hésiter est que, malgré que le cirque soit toujours beau à voir, ce sont souvent les mêmes numéros qui reviennent, et cela devient redondant parfois. Je vais être honnête avec vous : j’ai eu un très bon prix, car sinon je n’y serais probablement pas allé. C’était assez cher et j’allais au Mexique juste avant (sujet de mon prochain article !). Force est de croire que ça aurait valu le prix après tout, même après toutes ces fois !
Si je me souviens bien, le dernier spectacle que j’ai vu à Las Vegas était Mad Apple à l’hôtel New York-New York, et le dernier sous chapiteau était Luzia, aussi à Vancouver. Comme à l’habitude, la grande première avait lieu au Vieux-Port de Montréal en avril 2024. C’est aussi à Montréal que sont créés les spectacles, costumes, scènes et accessoires pour tous les spectacles du cirque
Malgré ses 48 artistes et ses 7 musiciens, Echo est un spectacle avec un décor de base : un cube, utilisé à très bel escient pendant la performance. Il tourne, et les acrobates tournent aussi autour de lui, y incorporant des prouesses de toutes sortes. Il s’ouvre, rempli d’artistes de scène, et on y voit même un géant en sortir ! Très bonne utilisation d’un accessoire qui peut sembler banal à première vue, mais qui, par différents moyens, nous prouve le contraire. Beaucoup de bleu — ma couleur préférée —, alors c’était très agréable à regarder, un spectacle qui coule doucement comme une rivière bleue devant nos yeux.
En plus des acrobaties et des nombreux personnages, il y avait aussi de la comédie. J’ai été surpris de ne pas voir certaines choses habituelles des spectacles du Cirque du Soleil : des artisans présents dans la foule avant le début du spectacle pour annoncer que cela va bientôt commencer et pour faire participer le public. J’ai déjà été choisi à plusieurs reprises. Je voulais voir de la nouveauté, et j’ai été très bien servi. Tellement habitué de voir certaines choses revenir souvent, cela m’a paru étrange de ne pas les voir cette fois-ci.
Je désirais voir des numéros différents, et le cube a très bien joué ce rôle. Sinon, j’avais déjà vu toutes les disciplines exécutées lors de cette soirée-là. Le tout, évidemment, accompagné d’une histoire : celle d’une relation plus juste et harmonieuse entre les humains et la planète, incluant bien sûr des animaux de toutes sortes. On connaît déjà la prise de position du cirque face à l’environnement, même si une entreprise de cette envergure participe malgré elle à sa destruction lente.
C’est très commercial, et on voit bien le côté « business » derrière cela. Le but d’une entreprise est de faire de l’argent, de survivre et de vouloir voir grossir ses revenus. Cela reste néanmoins une fierté nationale qui, malgré son côté très commercial, offre aux spectateurs un petit moment de répit, une pause de la vie, et transmet de très beaux messages — un peu comme les films de Disney.
Le cirque présentera son spectacle Echo à Vancouver, au Concord Pacific Place, tout près de Rogers Arena et de BC Place, jusqu’au 5 janvier 2025, avant de se diriger vers les États-Unis.
Petit fait cocasse en terminant : il y a quelques jours, Taylor Swift était en ville et il y avait un spectacle du cirque chaque soir juste à côté. Il y a même eu une partie de hockey un soir, en plus des deux événements mentionnés. C’était donc un peu la folie et le secteur était très occupé !
Ce rappeur originaire de Montréal qui habite maintenant sur la côte ouest à Vancouver a aussi été dj, producteur d’événements et animateur de radio. Éric occupe le poste d’agent de bord depuis 12 ans en plus d’être journaliste pour LaMetropole.com et Famille Rock.
