Dans une démocratie, la liberté d’expression est un pilier fondamental. Pourtant, sous l’administration Plante et Projet Montréal, ce principe est en péril. Plusieurs exemples récents illustrent une restriction grandissante de la liberté d’expression, autant pour les citoyens que pour les journalistes, un phénomène troublant dans une société qui se veut ouverte et participative.
Dans les assemblées d’arrondissement et les conseils municipaux, les citoyens sont limités à une question brève. Toute expression de mécontentement, aussi respectueuse soit-elle, est rapidement jugée hors d’ordre. Le citoyen récalcitrant est évacué manu militari par les services d’ordre. Ces restrictions réduisent les échanges à une mise en scène où la critique est exclue, et où le débat, essentiel à la vitalité d’une démocratie, est étouffé.
Les médias critiques envers l’administration Plante ne sont pas épargnés. Ils se voient systématiquement exclure des conférences de presse de la mairesse. Les critiques fusent sur les réseaux sociaux, la solution Valérie, ne plus lire les commentaires des citoyens. Ce refus de dialoguer avec des opinions contraires illustre une vision monolithique et autoritaire du pouvoir. Plutôt que de favoriser l’échange respectueux des idées, l’administration Plante évite toute confrontation, préférant le silence à l’argumentation.
Une déclaration récente soulève une controverse supplémentaire : selon certains élus de Projet Montréal, les journalistes “ne sont pas des citoyens”. Cette affirmation, rapportée par Maxime Bergeron, Les journalistes, des « citoyens » par comme les autres, La Presse, 24 janvier 2025, justifie que les hauts fonctionnaires ne répondent pas aux questions jugées trop incisives des journalistes. Cette vision réductrice de la citoyenneté est non seulement insultante, mais dangereuse, car elle vise à discréditer les journalistes, pourtant indispensables à la transparence et à la reddition de comptes.
Le lien entre cette attitude et l’idéologie de gauche radicale est manifeste. Inspiré par une volonté de “changer le monde”, Valérie Plante de Projet Montréal impose sa vision écologique extrême, souvent déconnectée des besoins réels des Montréalais. L’élimination des voitures et l’imposition des vélos deviennent les priorités, tandis que ceux qui osent critiquer cette approche sont balayés du discours public.
George Orwell, dans 1984, a écrit : “La liberté, c’est la liberté de dire que deux et deux font quatre. Si cela est accordé, tout le reste suit.” Quand une administration commence à étouffer la critique sous prétexte de servir une idéologie, elle sape les fondations mêmes de la liberté. Montréal mérite mieux qu’une démocratie de surface. Les journalistes et citoyens doivent pouvoir s’exprimer librement, sans craindre la censure ni l’exclusion. L’idéologie radicale de gauche de Projet Montréal conduit à une approche autoritaire. Vivement un changement d’administration à Montréal le 2 novembre 2025 !