Idir : le chantre de l’Algérie

Un homme au chapeau noir, identifié comme étant Idir, pose pour une photo. Un homme au chapeau noir, identifié comme étant Idir, pose pour une photo.

Toute la communauté algérienne de Montréal était en liesse à l’Olympia le 27 avril dernier.  Le Gilles Vigneault algérien, Idir, la légende de la chanson Kabyle, depuis longtemps attendu, réjouissait les coeurs d’une audience gagnée à l’avance.  Dans le cadre du Festival Nuits d’Afrique, le spectacle d’Idir avec Labess, en première partie, était un spectacle-événement. Tout le public d’Idir connaît ses mélodies et ses rythmes par coeur. Idir s’amusait d’ailleurs à jouer quelques notes à sa guitare puis à laisser le public continuer la chanson.  C’était émouvant cette grande messe célébrant le chantre de l’Algérie.

Né au pied des montagnes Kabyles d’Algérie, Idir est depuis trente ans la voix emblématique et fraternelle de la Kabylie et de la langue berbère. Il revient avec son nouvel album Ici et ailleurs qui prône le mélange des genres. En reprenant, en duo, des grands classiques de la chanson française, Idir amène sa poésie berbère à la culture française et opère donc un pèlerinage musical. Il nous donne une leçon et un bel exemple de ce que peut être l’ouverture dans un monde où tout semble être déterminé par le désir du repli. (Extrait du programme.)

En première partie, Nedjim Bouizzoul du groupe Labess a impressionné l’assistance par ses qualités musicales.  Excellent musicien, accompagné d’un percussionniste, des rythmes endiablés ont soulevé l’enthousiasme et préparés la salle à la venue du maître.

Le groupe LABESS qui signifie « tout va bien » en arabe, vous propose de découvrir la beauté et la richesse de sa musique. Fusion de rumba gitane, flamenco et musiques traditionnelles d’Afrique du nord tels que le gnawa et le chaabi.
Qu’il chante en arabe, sa langue maternelle, en français ou espagnol, Nedjim Bouizzoul raconte de sa voix expressive des histoires empreintes d’authenticité qui oscillent entre réalisme et espoir, douceur et fureur. Il chante l’exil en retraçant les joies et les détresses qui parsèment le parcours de la terre d’origine à la terre d’accueil, et vice-versa. À travers sa poésie, il propose une réflexion sur la diversité culturelle et sur la nécessité de vivre unis, malgré les différences. (Extrait du programme.)

L’Olympia est une salle de spectacle chaleureuse, informelle et d’une dimension adéquate afin de favoriser le contact avec l’artiste.

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