Alain Côté, un nordique pour toujours

Alain Côté, un nordique pour toujours. Par Michel Bureau Il compte parmi les joueurs les plus populaires de l’histoire des Nordiques. Ayant évolué deux ans dans l’AMH (Association mondiale de hockey) et dix ans avec les Nordiques dans la LNH, il a vécu le fameux match du Vendredi Saint au Forum.
Alain Côté, un nordique pour toujours. Alain Côté, un nordique pour toujours.
Alain Côté, un nordique pour toujours.

Alain Côté, un nordique pour toujours. Par Michel Bureau
Il compte parmi les joueurs les plus populaires de l’histoire des Nordiques. Ayant évolué deux ans dans l’AMH (Association mondiale de hockey) et dix ans avec les Nordiques dans la LNH, il a vécu le fameux match du Vendredi Saint au Forum.

Cependant, ce qui est souvent évoqué est son but refusé par l’arbitre Kerry Fraser lors d’une confrontation contre les Canadiens, il y a quarante ans. Pour les partisans des Nordiques, il ne fait aucun doute que ce but était valide, mais les fans du Canadien restent sceptiques, certains affirmant que Paul Gillis faisait de l’obstruction avant que la rondelle ne franchisse la ligne. Depuis, il a rencontré Fraser lors d’un événement : initialement réticent à lui serrer la main, l’entrevue s’est finalement déroulée cordialement. « Il m’a dit en riant qu’il avait contribué à ma popularité », raconte Alain Côté, amusé.

Côté souhaiterait que sa pierre tombale porte l’inscription « Mon but était bon », un but qui aurait pu éliminer le tricolore. En entrevue à CHOC FM 88.7, la radio du Grand Portneuf, lors de l’émission « Conduite Anti-Sportive » avec votre humble serviteur et Réjean Côté, le sympathique numéro 19 des Nordiques s’est dit choqué par le transfert des Coyotes de l’Arizona à Salt Lake City, soulignant encore une fois que Québec est laissé pour compte. Il regrette également que, mis à part un match de la classique hivernale où l’Avalanche a rendu hommage aux Nordiques, aucun ancien joueur n’ait été invité par la direction de l’Avalanche du Colorado depuis le déménagement de l’équipe.

Pourtant, un Québécois figure parmi la haute direction en la personne de Martineau, et Joe Sakic, le directeur général, connaît bien la passion pour le hockey à Québec pour avoir brillé sous l’uniforme des Nordiques. La reconnaissance semble oubliée. Alain n’a pas fait fortune grâce à la pension des anciens joueurs. C’était un joueur courageux, qui n’hésitait pas à aller dans les coins de la patinoire à une époque où l’on ne se contentait pas de lancer la rondelle au fond de la zone. Les salaires n’étaient pas aussi élevés qu’aujourd’hui, mais il existait un véritable sentiment d’appartenance à son équipe.

Côté admet toutefois que les joueurs étaient exploités à cette époque. « Je me souviens de Guy Lafleur très en colère quand il a découvert que Pierre Bouchard gagnait plus que lui. Il a fait grève, forçant la main des propriétaires du Canadien. À cette époque, les salaires étaient confidentiels et on recevait nos chèques dans nos casiers », partage Alain Côté. Père de deux garçons, dont un fils qui a fait carrière dans le hockey, Alain rend hommage à sa conjointe Martine pour le succès familial. S’il n’a pas amassé des millions $ en tant que joueur, il a néanmoins bien réussi sa reconversion. Il est désormais copropriétaire avec son fils de deux magasins Napa Pièces d’automobiles à Saint-Raymond et à Saint-Marc-des-Carrières dans le comté de Portneuf. Alain s’implique beaucoup dans sa communauté en participant à de nombreux événements dans la grande région de Québec. C’est toujours un plaisir de renouer avec des anciens qui avaient le cœur à la bonne place!

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