Les filles en première ligne

Les filles en première ligne. Par Michel Bureau Au tennis, à la boxe, au ski, au softball (aux É.-U.), au golf, les femmes ont un circuit professionnel. Il en aura fallu du temps au hockey pour réagir, et pourtant nos filles performent au hockey depuis des lunes, elles ont collectionné les médailles d’or, bien souvent elles ont sauvé la face de Team Canada et ses joueurs millionnaires aux Jeux olympiques. Pas étonnant que les filles fassent salle comble au Centre Bell le 20 avril 2024, après avoir fait salle comble également à l’auditorium de Verdun, puis à la Place Bell à Laval. Il n’est pas exclu d’ailleurs que l’équipe de Montréal dispute plus de matchs éventuellement à la Place Bell à Laval, pas impossible non plus qu’il y ait d’autres matchs au Centre Bell.

Les filles en première ligne. Par Michel Bureau

Au tennis, à la boxe, au ski, au softball (aux É.-U.), au golf, les femmes ont un circuit professionnel. Il en aura fallu du temps au hockey pour réagir, et pourtant nos filles performent au hockey depuis des lunes. Elles ont collectionné les médailles d’or, bien souvent elles ont sauvé la face de Team Canada et ses joueurs millionnaires aux Jeux olympiques. Pas étonnant que les filles feront salle comble au Centre Bell le 20 avril 2024, après avoir fait salle comble également à l’auditorium de Verdun, puis à la Place Bell à Laval. Il n’est pas exclu que l’équipe de Montréal dispute plus de matchs éventuellement à la Place Bell à Laval. Pas impossible non plus qu’il y ait d’autres matchs au Centre Bell.

Les billets se sont envolés en une heure pour ce match historique au Centre Bell. Je déplore cependant que le billet le moins cher soit 32 $, mais bon, il faut bien payer la location du temple de l’homme de la bonne bière. La directrice générale de Montréal, l’équipe n’a toujours pas de prénom, Danièle Sauvageau, a mis sur pied une équipe très compétitive rapidement avec comme têtes d’affiche Marie-Philip Poulin, et l’excellente gardienne de but Ann-Renée Desbiens de Charlevoix. 

Les Montréalais peuvent se consoler, il y a au moins un département où Montréal a le dessus sur Toronto, une assistance record pour un match professionnel de hockey féminin, avec plus de 21,000 spectateurs, il y en a eu 19,000 pour un match à Toronto, récemment. La LPHF (Ligue professionnelle de hockey féminin) qui compte six équipes dans ses rangs, songe à une expansion au cours des prochaines années, et il va sans dire que Québec vient en tête de liste. À défaut d’une équipe dans la LNH, une équipe dans la LPHF serait un beau compromis pour Québec, et beaucoup plus réaliste à court terme.

Pour le moment Montréal n’a pas un propriétaire local. Les six équipes originales sont la propriété de Mark Walter, qui est copropriétaire des Dodgers de Los Angeles dans le baseball majeur. J’ai l’impression que le grand patron de Québecor, PKP, propriétaire des Alouettes de Montréal, pourrait démontrer de l’intérêt pour une franchise à Québec. Chose certaine, le gouvernement Legault aurait dû investir dans une franchise dans la LPHF, au lieu de mettre des sous (7 millions $) pour deux matchs hors concours des Kings de Los Angeles. Ce n’est malheureusement pas le seul mauvais investissement de ce gouvernement déconnecté de la réalité.

Ce serait aussi une bonne idée que Montréal obtienne une franchise un jour dans une ligue de balle aux É.-U., nos filles tirent également leur épingle du jeu à la balle au niveau national. Récemment, lors d’une compétition amicale au Centre Bell, une joueuse de Montréal a eu le dessus sur Cole Caufield dans une épreuve d’habileté. Le défenseur Mike Matheson du Canadien, s’est dit impressionné par le calibre de jeu des filles. Bref, il ne faudrait pas que la période de reconstruction du Canadien perdure. 

Photo principale : Marie-Philippe Poulin

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