Oculus Go – Printemps numérique – et un peu d’espoir numérique

Un homme en costume tient un Oculus Go, un appareil de réalité virtuelle. Un homme en costume tient un Oculus Go, un appareil de réalité virtuelle.

THÉO SOHIEZLaMetropole.Com

J’étais tranquillement assis à mon bureau quand soudain j’entends ce petit bruit si caractéristique de la notification Facebook libératrice de la précieuse dopamine qui nous procure du plaisir. C’était mon fidèle ami et collaborateur Valentin Kravtchenko qui venait de m’envoyer une photo de la dernière innovation en terme de réalité virtuelle. Je me disais bien que ce vendredi 11 mai 2018 avait une odeur de VR ! Il ne m’a pas fallu 30 minutes pour choisir un chapeau et filer jusqu’aux bureau du printemps numérique en centre ville pour tester leur nouveau joujou, j’ai nommé le tant attendu casque de réalité virtuelle OCULUS GO.

La boite d’OCULUS contient la totalité du système

OCULUS GO le premier casque de la nouvelle génération.

Ce qui génère tant d’engouement pour ce tout nouveau casque dans la communauté numérique est bel est bien son prix ridicule comparé à celui de ses concurrents. Pour la modique somme d’une paire de Ray Ban la compagnie OCULUS appartenant au groupe Facebook, propose une expérience complète de réalité virtuelle. Il vous faudra un gros 20 minutes pour déballer le casque, l’enfiler, et commencer votre expérience. Valentin m’avait prévenu « c’est un des meilleurs tutoriel de mise en route qu’il m’a été donné de voir ». En effet, les entreprises n’ont plus le choix de créer des expériences ludiques pertinentes pour séduire rapidement les utilisateurs sans les noyer dans un flot d’informations inutiles. Rien est à enlever dans ce tutoriel, un enfant de 13 ans pourrait le suivre, et c’est d’ailleurs l’âge minimum conseillé pour utiliser ce petit bijou à 200$ US. L’arrivée des casques de VR à des prix abordables ne permettra pas seulement de rendre plus accessible au grand public les expériences de réalité virtuelle, elle annonce également la démocratisation de l’ère virtuelle en entreprise. D’ici moins d’une année, il ne sera plus rare de trouver des casques dans les lounges des grandes compagnies, dans les stations de ventes corporatives, ou encore dans les lieux publics. Ces casques permettront de créer de nouvelles expériences pertinentes pour les consommateurs comme des visites interactives, des présentations de concepts clés tel que des plans d’aménagements urbains mais aussi d’amuser les plus petits.

 

 

«C’est un des meilleurs tutoriel de mise en route qu’il m’a été donné de voir»
Valentin Kravtechenko,
Spécialiste en Nouvelles technologie

Techniquement on ne réinvente pas la VR, l’image est de qualité acceptable, une manette ridiculement petite qui s’apparente à une mini wiimote et un casque de moins de 500 grammes. Le tout est sans fil, sans ordinateur, et fonctionne entièrement en Wi-fi. Finie l’époque du câblage de science fiction à la Matrix pour brancher son casque de VR. Notons cependant qu’il n’y a pas de système de « positioning » intégré à ce dernier. Enfin, au niveau du design, il est épuré, esthétique, et le casque peut être transporté dans un sac à main. Deux petits boutons pour l’allumage et le son, un port de chargement USB, et une entrée pour le casque d’écoute qui n’est pas obligatoire car un système de son est également intégré. Son autonomie de 2 heures est suffisante quand on sait que les expériences VR durent rarement plus de 30 minutes. Ajoutons à cela une interface intégrée (ressemblant à l’Itunes store) jumelable en 5 minutes avec un téléphone intelligent, qui permet de télécharger ou d’acheter les apps, c’est un joujou très abordable que le printemps numérique m’a invité à tester pour eux.

Sensibiliser les jeunes à la réalité virtuelle

Le printemps numérique est un événement majeur de la scène Montréalaise se tenant entre les mois de mars et de juin. Sa programmation colossale met en vitrine la diversité de la créativité numérique. Les événements sont offerts au public, ainsi qu’aux touristes.

Une des dernière initiative du printemps numérique, le projet jeunesse QC2030, permet d’introduire la réalité virtuelle aux jeunes entre 13 et 29 ans dans 6 régions du Québec où cette dernière n’est pas toujours accessible. Quand on connait l’influence immense du numérique dans nos vies et notamment dans le domaine de l’emploi, il est pour eux logique de vouloir sensibiliser le maximum de jeunes aux nouvelles technologies. Selon le forum économique mondial tenue en 2016, 65% des enfants entrants en classe élémentaire cette année seront amenés à occuper des emplois qui n’existent pas encore. Cette initiative originale et participative se terminera en 2020.

C’est un pas de plus dans le virage numérique de notre société contemporaine et une initiative qui fera immanquablement parler d’elle prochainement. Rappelons-nous encore une fois que le numérique est un médium qui facilite les interactions humaines, et non qui les remplace. C’est grâce à des initiatives de sensibilisation comme celle du printemps numérique que nous éduquons la bonne compréhension des générations futures et la confiance qu’elles placeront ou non dans les médias numériques.

C’est donc le sourire aux lèvres et mon petit cœur plein d’espoir que j’ai aujourd’hui quitté leur bureau en pensant à ces jeunes qui pourront profiter de ces expériences interactives uniques.

Théo Sohiez, Producteur & Fondateur Allô Montréal

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