Abasourdi, incompréhensible et amer de la décision de Québec de permettre l’ouverture des piscines publiques à compter du 8 juin et non celle des parcs aquatiques.
Au Regroupement des parcs aquatiques du Québec (RPAQ), on ne comprend pas pourquoi une telle décision a été prise. « C’est incompréhensible que nous puissions ouvrir la piscine de notre camping, mais pas les bassins du parc aquatique qui se trouvent à quelques pas l’un de l’autre », soutient Sylvain Lauzon, président et chef des opérations du Groupe Calypso Valcartier. Cette décision en fait réagir plus d’un puisque, selon Nadine Saint-Laurent, propriétaire du Super Aqua Club, le règlement sur la sécurité des bains publics ne fait aucune distinction dans l’application des règles. « L’expertise des exploitants de parcs aquatiques est indéniable. Je n’ai pas d’autre mission d’entreprise que celle d’offrir un site de baignade et de divertissement sécuritaire. Avec la présence de sauveteurs certifiés, le règlement et les normes que nous avons élaborés dans le plan de sécurité sanitaire déposé à la Santé publique du Québec, il n’y a aucune raison que nous soyons exclus de l’annonce gouvernementale d’aujourd’hui. »
De son côté, le porte-parole du RPAQ, Yves Juneau, se montre tout aussi consterné. « Nous ne savons plus à quoi nous en tenir pour cet été. Le gouvernement doit rectifier l’iniquité de la situation dans les plus brefs délais, les emplois et la survie des parcs aquatiques en dépendent. » Le RPAQ regroupe 9 parcs aquatiques au Québec.
Regroupement des parcs aquatiques du Québec
Photo crédit: RPAQ