Commandant d’Airbus A320

Deux hommes assis dans le cockpit d'un avion. Deux hommes assis dans le cockpit d'un avion.

C’est un rêve possible. Accessible à tous. Avec la présence d’un chef instructeur à votre droite, le Airbus A320 se pilote aisément.

Entièrement automatisé ou presque, j’ai laissé la place à mon beau-fils être aux commandes du simulateur. Il est en voie de devenir pilote de ligne d’ici un an et je voulais lui permettre de saisir l’occasion d’être sur le siège d’un avion gros porteur.

L’expérience fut concluante. Décollage, navigation au-dessus de Montréal et atterrissage réussis selon les règles de l’art. Pendant quelques minutes, j’ai pris les commandes pour effectuer un virage nécessaire afin de revenir à notre point de départ à l’aéroport international de Montréal.

Contrairement à un Cessna, les manœuvres se font à l’aide d’un joystick comme dans les jeux vidéos. Pas évident la première fois. Mais bon. Il faut savoir s’y adapter.

Nouveau simulateur

AviaSim possède 35 simulateurs dans une vingtaine de villes européennes. Ce leader en loisir aéronautique a choisi Montréal pour percer le marché nord-américain. Situé à l’hôtel Marriott de l’aérogare, le simulateur est accessible au grand public. Il suffit de réserver à l’avance sur le site Internet. « Nous sommes très heureux d’être maintenant présents sur le continent américain et d’offrir nos services de simulation de vol au grand public, a souligné Thomas Gasser, président-directeur général d’AviaSim.

« Nous cherchions depuis un bon moment à accroître l’accessibilité à nos simulateurs au sein d’une ville située hors de l’Europe. Montréal, pôle d’innovation en aéronautique et destination touristique de renommée internationale, s’est imposée comme choix logique. Les Montréalais et les Québécois, tout comme les visiteurs qui transiteront par la métropole, ont désormais un accès facile à nos installations ainsi qu’à nos services personnalisés d’accompagnement. C’est un grand plaisir de les inviter à découvrir une nouvelle expérience impressionnante. »

En raison de la diminution catastrophique du nombre de vols pendant la pandémie, plusieurs pilotes ont pu s’entraîner à bord d’un simulateur d’AviaSim en Europe. Et il y a encore plus. Les passagers qui ont une peur à bord d’un avion, peuvent surmonter leur crainte. AviaSim dit qu’en passant de passager à copilote, ces personnes ont l’occasion de découvrir, par le biais d’un stage personnalisé animé par un pilote professionnel, le fonctionnement général d’un aéronef, ses dispositifs hautement sécuritaires et minutieusement entretenus, ainsi que les procédures opérationnelles remarquablement formalisées en cas de situations imprévues. Avec des taux de réussite frôlant les 100 %, ce stage antistress est une thérapie fort prisée par les voyageurs occasionnels ou assidus.

Les instructeurs de vol d’AviaSim ont vu passer dans leur cockpit des professionnels des milieux de la santé, de la sécurité publique ou encore des ressources humaines cherchant à cimenter leurs habiletés en matière de travail d’équipe en simulant des scénarios anxiogènes tels que des pannes de moteur, un atterrissage risqué ou des conditions de vol difficiles.

Fondée en France en 2012, l’entreprise projette d’ouvrir de cinq à huit simulateurs de vol au Canada d’ici 2024.

Photos courtoisie : Bernard Gauthier, AviaSim

AviaSim

Bernard Gauthier

 

 

Le Pois PenchéMains Libres

Journaliste en radio, télévision et dans plusieurs médias écrits depuis plus de 35 ans, Bernard Gauthier a été rédacteur en chef émérite au Magazine Circuit Industriel (MCI) après avoir occupé les fonctions de rédacteur en chef pendant plus de 10 ans. Chroniqueur touristique à ses heures, il publie un compte-rendu de ses voyages sur le site La Métropole. Bernard Gauthier a parcouru l’Europe, les États-Unis, le Canada, les Caraïbes et quelques pays en Amérique du Sud, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord, en Scandinavie, en Russie et en Asie du Sud-Est dont l’Indonésie (Bali), Singapour et le Vietnam. En 2020, il a parcouru les Territoires du Nord-Ouest canadien jusqu'à Tuktoyaktuk, dernier village accessible par la route face à l'Océan Arctique.