Au moment où l’exploitation des sables bitumineux est en train de percer au Québec, un vaste collectif de défenseurs de la cause environnementale au sens large invite la population québécoise à prendre part à la Marche pour la Terre, qui se tiendra le dimanche 21 avril prochain, à Montréal. Réalisé en collaboration avec le mouvement Idle No More, ce grand rassemblement s’inscrira dans un mouvement global visant à nous libérer des énergies fossiles et à résoudre la crise climatique en respect des droits des générations futures, ont souligné les deux porte-paroles de l’événement, l’écosociologue Laure Waridel et le comédien Sébastien Huberdeau. À quatorze heures tapantes, le 21 avril, les nombreux déplacés qui se seront donné rendez-vous sur la place des Festivals, dans le Quartier des spectacles, emboiteront le pas au tintamarre des milliers de réveille-matin qui sonneront l’alarme en simultanée.
Près de 50 associations et groupes d’écologistes, d’artistes, de scientifiques, de citoyens, de syndicats, d’étudiants et d’autochtones figurent sur la longue liste des partenaires de l’événement. Quelques représentants parmi ces groupes ont d’ailleurs répondu à l’invitation et ont partagé une déclaration lors de la conférence de presse du 27 mars dernier. Notamment Éliane Laberge, présidente de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), qui a parlé de l’importance de la mobilisation collective et des petits gestes posés individuellement au quotidien; Mélissa Mollen Dupuis, du mouvement Idle no more, qui a affirmé à son tour qu’il n’y avait plus seulement les écoles pour tirer la sonnette d’alarme en territoire autochtone et Éric Notebaert, de l’Association canadienne des médecins pour l’environnement, qui a rappelé les nombreuses séquelles que génère le non-respect de l’environnement sur la santé.
Info & signature de la déclaration du 21 avril : marchepourlaterre.org
Valérie R. Carbonneau LaMetropole.com