Alain Clavet, Rédacteur en chef, LaMetropole.ComComme un roman de Daniel Pennac
affirme la liberté, l’amour, comme postulats au plaisir de lire.
Ce livre se lit comme un roman et affirme, sans ambages, les droits imprescriptibles du lecteur, par-delà le <qu’en-lira-t-on> : le droit de sauter des pages, le droit de lire n’importe quoi, le droit au bovarysme.
À notre époque où règne Big Brother Facebook, nous, les submergés d’informations confuses, assommés des déclarations tonitruantes des Chevaliers à la triste figure qui dirigent le monde, nous affirmons notre liberté de penser, un livre à la main. Faut-il le rappeler, les premiers gestes des dictateurs en herbe sont toujours de brûler les livres, emprisonner les intellectuelles et contrôler l’information et la presse?
La lecture ne relève pas de l’organisation du temps social, elle est, comme l’amour, une manière d’être. La question n’est pas de savoir si j’ai le temps de lire ou pas (…), mais si je m’offre ou non le bonheur d’être lecteur. (Comme un Roman, p.137).
Comme un roman
de Pennac aux Éditions Folio.
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