Sommes-nous réellement proche d’une troisième guerre mondiale, mais cette fois-ci nucléaire?
À croire les commentateurs à la télévision d’état russe Russia 1, ce scénario est inévitable. « L’idée que tout se terminera par une attaque nucléaire me semble plus probable que tout autre scénario », indique Margarita Simonyan, directrice de la chaîne d’information russe RT. L’animateur Vladimir Solovyov a même poussé plus loin ses commentaires en affirmant que les Russes auront une place au ciel contrairement aux ennemis qui iront en enfer.
Pourtant, les 27 pays membres de l’OTAN incluant les États-Unis et le Canada ont toujours soutenu venir en aide à l’Ukraine sur les plans militaire et humanitaire et ne pas vouloir déclarer la guerre à la Russie. Mais les Russes ne lâchent pas et semblent déterminés à conquérir l’Ukraine, du moins la partie est du pays incluant le Donbass. Est-ce que la Moldavie, pays non membre de l’OTAN au sud-ouest de l’Ukraine, sera la prochaine cible ? Trop tôt pour le dire. Pour y arriver, il va falloir que les Russes fassent la conquête du port d’Odessa situé au sud de l’Ukraine face à la mer Noire. Pour l’heure, des milliers de Moldaviens prennent la fuite en direction de la Roumanie, pays membre de l’OTAN, en prévision d’une attaque russe.
Joe Biden a annoncé vouloir octroyer une aide financière de 33 G$ à l’Ukraine pour l’envoi principalement d’armements lourds. Cela est conditionnel à l’approbation du Congrès américain. Ce qui rend Poutine furieux et capable de mener l’escalade un cran plus haut. Face aux atrocités de la Russie commises, ne serait-ce qu’à Bouchta, Irpin et Kramatorsk, l’Occident ne peut rester indifférent. Il a le devoir de défendre les intérêts de la liberté face à un dictateur sans pitié. Vladimir Poutine a démontré qu’il est capable de tout jeudi soir à Kiev. Il savait que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, était en visite officielle dans la capitale pour rencontrer le président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky. Et pourtant, rien ne l’a empêché d’envoyer deux missiles dont l’un hypersonique indétectable par les radars.
Si la Russie passe de la parole aux actes en envoyant un missile à têtes nucléaires vers un pays membre de l’OTAN, la riposte sera immédiate. Jusqu’où cela nous conduira-t-il ? Je n’ose même pas l’imaginer.
photo courtoisie : military.com