F1: Bearman fait un pied de nez à Stroll. Par Michel Bureau
La nouvelle est quasi passée inaperçue, la semaine dernière, dans les pages sportives des grands quotidiens, mais le jeune Oliver Bearman d’Angleterre, a réussi tout un exploit la semaine dernière en remplaçant à pied levé au Grand Prix D’Arabie Saoudite le pilote, Carlos Sainz, victime d’une crise d’appendicite. Il est devenu à 18 ans, le troisième plus jeune pilote à courir en F1. Le jeune homme a fait ses classes chez Ferrari Driver Academy, gagnant notamment en F4 en 2021. Quelle maturité pour un jeune de 18 ans, rien à voir avec le kid à la casquette à l’envers. Et il n’a pas fait qu’acte de présence au Grand Prix D’Arabie Saoudite, il a fini septième alors que le Québécois, Lance Stroll, a terminé…19è.
Et pourtant Stroll, toujours à la recherche d’un premier sacre en F1, en est déjà à sa septième saison dans le grand cirque de la Formule Un. À un moment donné le talent doit éclore. À écouter Stroll c’est la faute de la voiture, de la chaussée, des mécanos, tout le monde y passe, mais ce n’est jamais à cause de lui. C’est le fils à papa alors tout lui est permis, l’enfant roi, ça ne doit pas être évident de travailler avec lui chez Austin-Martin. Le paternel a beau l’entourer d’une équipe compétente, d’un coéquipier expérimenté et talentueux, rien n’y fait. En carrière, Lance Stroll revendique un titre et c’est en F3, rien pour écrire à sa mère.
Un surdoué nonobstant le sport fait sa marque rapidement à titre d’exemple; Sidney Crosby, Mario Lemieux, Wayne Gretzky, Connor Bédard, la liste est longue. Il est permis de se poser la question, Lance Stroll est-il vraiment un passionné de son sport ? Assurément pas un surdoué, pas non plus un Villeneuve qui roulait sur la piste avec le couteau entre les dents.
Bearman, un jeune homme terre à terre
Oliver Bearman n’a pas la grosse tête. Le surlendemain de sa performance impressionnante au volant de sa Ferrari, Bearman ( homme ours) s’est présenté comme à l’habitude à son collège. Il a été accueilli par une haie d’honneur par les étudiants(es). Pour moi, c’est la plus belle histoire dans le monde du sport en 2024 !
