Cole Caufield, on se calme

Un jeune joueur de hockey, Cole Caufield, tient un bâton. Un jeune joueur de hockey, Cole Caufield, tient un bâton.
Cole Caufield, on se calme.  Par Michel Bureau
Certains journalistes ont prédit une saison de 40 buts à Cole Caufield en se fiant aux statistiques avancées, aussi bien consulter une voyante…
L’entraîneur-chef des Blue Jays de Toronto, John Schneider, a aussi eu recours à cette nouvelle façon de faire avec le résultat que les Blue Jays n’ont pas eu les résultats escomptés. Je m’explique mal d’ailleurs pourquoi il est permis aux joueurs de consulter les ordinateurs sur le banc des joueurs, on ne dirige plus par feeling, malheureusement. Comment un ordinateur peut-il savoir si un athlète est mentalement et physiquement en forme le jour d’un match?
Mais revenons à Cole Caufield, nul doute que c’est un bon joueur, mais pas un Yvan Cournoyer (roadrunner), un Martin St-Louis, un Brandon Point, ou encore un Connor Bédard. Tous des joueurs de petits gabarits capables de changer l’allure d’un match. Ce qui n’est pas nécessairement le cas avec Caufield. Il est doué certes, mais pas un joueur d’exception, de la trempe peut-être éventuellement d’un Mats Naslund ou Koivu. D’ailleurs, au moment de mettre sous presse, Caulfield ne figure pas au nombre des 40 meilleurs compteurs de la LNH. Les surdoués produisent nonobstant le sport dès leur arrivée dans les grandes ligues.
Connor Bédard est déjà dans le top 10 des meilleurs compteurs dans la LNH. Caufield va marquer une trentaine de buts, mais pas une quarantaine, encore moins une cinquantaine. Bruce Bochy, entraîneur des champions du monde au baseball avec les Rangers du Texas, a fait fi des statistiques avancées avec le résultat que l’on connaît. Et on va se le dire, c’est plus facile pour un joueur de se démarquer avec le Canadien, qu’avec le Lightning de Tampa Bay. Il faudra beaucoup plus que Suzuki et Caufield pour relancer le tricolore, il faut plus de joueurs de caractère, des guerriers comme chez les Alouettes! Bref, on se calme avec Caufield, ce n’est pas le messie tant attendu depuis des lunes par les partisans de la Sainte Flanelle.
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