Puerto Plata : une perle cachée

Puerto Plata : une perle cachée
Un palmier perle cachée à Puerto Plata avec un ciel bleu derrière lui. Un palmier perle cachée à Puerto Plata avec un ciel bleu derrière lui.

Puerto Plata : une perle cachée. Par Bernard Gauthier

La République dominicaine est réputée pour ses nombreuses stations balnéaires le long de ses côtes. Des endroits populaires tels que Punta Cana, Puerto Plata, La Romana, Santo Domingo et Samana attirent de nombreux visiteurs pour leurs plages magnifiques. 

Puerto Plata

Cette fois-ci, j’ai décidé de mettre le cap sur Puerto Plata, une station balnéaire de 500 000 habitants qui reçoit entre deux et cinq navires de croisière chaque jour. Cela représente des milliers et des milliers de visiteurs quotidiennement. Inutile de dire que l’industrie touristique représente une richesse précieuse pour le pays, notamment Puerto Plata et les services de sécurité sont présents partout pour offrir la paix d’esprit aux voyageurs des quatre coins de la planète qui débarquent sur cette île quelques heures. 

Nichée sur la côte nord de la République dominicaine, Puerto Plata dévoile ses trésors avec une splendeur naturelle et une richesse culturelle qui en font une destination incontournable. Cette ville côtière, bordée par les eaux scintillantes de l’océan Atlantique, séduit les voyageurs avides de découvertes et d’aventures authentiques. Embarquez pour un périple inoubliable à la rencontre des joyaux de Puerto Plata.

Plages paradisiaques : sable doré et eaux turquoise

Puerto Plata est bénie par des plages à couper le souffle. Parmi elles, la célèbre Playa Dorada, où le sable doré s’étend à perte de vue, offre une toile de fond idyllique pour une journée de détente sous le soleil tropical. Les eaux turquoise invitent à la plongée et à la baignade, offrant un véritable paradis pour les amoureux de la mer.

Au moment où j’ai posé les pieds sur le sol de Puerto Plata, une vague d’émerveillement m’a envahi. Le soleil tropical réchauffait l’atmosphère, et l’air était empreint d’une douce brise maritime. Les rues animées du centre-ville m’ont accueilli avec des couleurs vives et une énergie palpable, donnant le ton à une aventure prometteuse.

Ma première escale a été la Calle del Sol, également connue sous le nom de « Rue Rose ». Les façades colorées des boutiques, les étals de marchands débordant de produits locaux et l’effervescence générale ont immédiatement capturé mon attention. C’était comme si la rue elle-même respirait la vie et l’authenticité. Ma curiosité m’a poussé à explorer chaque coin de cette artère charmante, découvrant des trésors artisanaux et des saveurs locales. 

La découverte de la Calle de las Sombrillas a été un moment magique. Les parapluies suspendus créaient un plafond multicolore au-dessus de moi, transformant la rue en un passage féerique. C’était un tableau vivant, une œuvre d’art éphémère qui semblait égayer même les journées les plus nuageuses. La cathédrale San Felipe a émergé majestueusement au bout de la rue, et son architecture grandiose a évoqué un profond respect. Faute de temps en raison d’un tour guidé, je n’ai pu pénétrer à l’intérieur. Toutefois, on m’a rapporté que les détails artistiques de la cathédrale révèlent une histoire riche et complexe. Construite au XVIe siècle en plein centre-ville, cette église catholique est un exemple impressionnant de l’architecture coloniale espagnole. 

Ma soif d’aventure m’a ensuite conduit vers les fabriques locales. La visite de la fabrique de rhum Brugal était une immersion sensorielle dans l’âme dominicaine. Les notes aromatiques du rhum m’ont captivé, et les histoires passionnantes des artisans ont ajouté une dimension humaine à chaque goutte dégustée. C’est une visite à ne pas manquer et les prix des bouteilles sont plus que raisonnables.  Deux autres endroits à ne pas manquer : les fabriques de cigares et de chocolateries locales. 

Téléphérique de Puerto Plata : vue panoramique sur la ville

Lorsque j’ai pris place dans le téléphérique, je ne m’attendais pas à être transporté vers un monde de stupéfaction. Le trajet en douceur m’a élevé au-dessus de la ville animée de Puerto Plata, me révélant peu à peu une toile panoramique d’une beauté à couper le souffle. À mesure que l’altitude augmentait, mon émerveillement grandissait.

Arrivé à plus de 800 mètres d’altitude sur la montagne Isabel de Torres, la vue qui s’est dévoilée devant moi était tout simplement spectaculaire. La ville s’étendait en dessous, ses toits colorés et ses rues animées réduits à une échelle miniature. L’océan s’étendait à l’infini. Un paysage qui semblait avoir été peint par la main d’un artiste talentueux, chaque détail capturé dans une palette de couleurs vibrantes.

Au sommet de la montagne, la majestueuse statue du Christ rédempteur m’a accueilli avec une aura spirituelle. Contemplative, elle surplombait la ville et l’océan, ajoutant une dimension transcendantale à cette expérience déjà mémorable. L’air pur de la montagne et la sérénité qui régnait là-haut m’ont laissé un sentiment de connexion profonde avec cet endroit enchanteur.

Fort San Felipe : témoin de l’histoire

Face à l’Atlantique, les amateurs d’histoire trouveront leur bonheur au Fort San Felipe, une forteresse imposante datant du XVIe siècle. Cette structure militaire bien préservée offre un aperçu fascinant de l’histoire coloniale de la République dominicaine. Parcourez ses murs épais, admirez les canons anciens et plongez dans le passé captivant de Puerto Plata. Le prix d’entrée est de 2 $. 

Photos courtoisie : Bernard Gauthier

Mains LibresLe Pois Penché

Journaliste en radio, télévision et dans plusieurs médias écrits depuis plus de 35 ans, Bernard Gauthier a été rédacteur en chef émérite au Magazine Circuit Industriel (MCI) après avoir occupé les fonctions de rédacteur en chef pendant plus de 10 ans. Chroniqueur touristique à ses heures, il publie un compte-rendu de ses voyages sur le site La Métropole. Bernard Gauthier a parcouru l’Europe, les États-Unis, le Canada, les Caraïbes et quelques pays en Amérique du Sud, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord, en Scandinavie, en Russie et en Asie du Sud-Est dont l’Indonésie (Bali), Singapour et le Vietnam. En 2020, il a parcouru les Territoires du Nord-Ouest canadien jusqu'à Tuktoyaktuk, dernier village accessible par la route face à l'Océan Arctique.