Les bagarres font partie du jeu, point final ! Par Michel Bureau
Je ne serais peut-être pas aux yeux de certains politically correct, mais je m’inscris en faux contre un règlement interdisant les batailles dans la LHJMQ, la politique qui fait de l’ingérence dans le sport. Je ne suis pas seul à croire que ça fait partie du jeu, et que c’est préférable ainsi. Deux joueurs de la LNH, et pas des goons, Nick Suzuki et le gardien Marc-André Fleury, se sont prononcés contre un règlement interdisant les bagarres dans la LHJMQ. Ils pensent avec raison que d’empêcher les batailles va faire augmenter les coups sournois par-derrière, les coups de bâtons, et tous gestes vicieux. Le hockey est un sport d’émotion. La ligue n’a qu’à être plus sévère pour les batailles. Au baseball tout comme au football, un joueur est automatiquement suspendu lorsqu’il se bat. Il ne faut pas dénaturer le sport. Et dans la grande majorité des bagarres, ce sont les goons de chaque équipe qui imposent la loi physiquement, il y en a toujours un minimum dans chaque équipe. Je peux remonter jusqu’en 1960 dans mes souvenirs, très frais en mémoire. J’en ai vu des matchs de hockey, et je ne me souviens pas d’avoir vu un joueur quitter la patinoire sur une civière après avoir livré un combat, hormis dans certaines ligues de garage dans l’actualité.
De quoi de je me mêle
La ministre Isabelle Charest, influencée par les sondages, a réagi, pour une fois elle a pris position sur un sujet lui permettant de voler la vedette, le temps de quelques jours à son conjoint, le super ministre Fitz, de commerce agréable avec les journalistes. Une commission d’enquête sur les initiations au hockey, une affaire nationale, il me semble qu’il y a d’autres dossiers prioritaires, la liste est longue. De convoquer l’ex-président de la LHJMQ en commission parlementaire, d’éclabousser, Gilles Courteau, un homme qui a donné 37 ans de sa vie pour promouvoir le hockey au Québec, on repassera pour le jugement. D’autre part, je constate avec joie que le trophée du président portera le nom de Gilles Courteau, il y a des limites à faire de l’aplaventrisme. Et Enrico Ciccone qui fait le moralisateur en commission parlementaire, j’aurais tout vu !